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mardi 16 octobre 2012

Cohérence

« Harmonie logique entre les divers éléments d’un ensemble ».

Cette définition du dictionnaire devrait être apprise par cœur et surtout mise en application par quelques acteurs de la vie publique qui s’inscrivent dans une démarche collective.

C’est le mot qui me vient à l’esprit quand j’observe les comportements et prises de position de tel ou tel.

Dans une entreprise, si le directeur commercial tenait un discours différent de celui du directeur financier quant à la stratégie de leur employeur, il ne faudrait pas donner cher de la capacité de développement et même de maintien de l’activité économique considérée.

Dans une équipe de sport, si un joueur, ou même quelques uns, ne s’inscrit pas dans la logique du collectif, on imagine les résultats décevants de cette équipe.

En politique, l’approche est la même.

François Hollande a été élu sur la base de 60 propositions qu’il convient de mettre en œuvre.

Il a désigné un premier ministre qui a toute sa confiance et qui est chargé de mettre en œuvre la politique définie par le Président de la République et le gouvernement.

Ce dernier dispose d’une majorité parlementaire que les Français ont voulue pour prendre les décisions du ressort des députés et des sénateurs.

Ce sont nos institutions qui prévoient ce mode de fonctionnement. Il n’est pas question d’en déroger, sauf à changer la Constitution ou à faire supporter au collectif les accusations d’incohérence.

Le Parti Socialiste n’est pas un parti « godillot ». Ses membres, à tous les niveaux, ont un devoir de débattre avant de prendre la décision qui s’imposera démocratiquement à tous.

Cette pratique fondamentale doit être la règle, en particulier au gouvernement et dans les groupes parlementaires de l’Assemblée Nationale et du Sénat.

Les initiatives personnelles alimentent les critiques d’incohérence. Elles sont donc à bannir.

C’est la condition pour que la cohérence soit une réalité.