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lundi 24 septembre 2012

Pour le traité budgétaire

Nous le disions avant l’élection de François Hollande, et lui le premier : la sortie de la crise pour la France et les pays de l’Union passe nécessairement par l’Europe.

La construction européenne comme il est convenu de l’appeler est loin d’être achevée.

Son élargissement aux 27 pays qui la composent a été trop rapide, de mon point de vue.

Il eut fallu se doter d’institutions politiques plus fortes et plus démocratiques avant d’entrainer des pays qui, pour certains d’entre eux, sortaient de cinquante années de dictature soviétique.

Comme disait Jean Jaurès, il faut aller vers l’idéal mais prendre en compte la réalité.

Aujourd’hui l’Europe existe avec ses imperfections. Le rééquilibrage des finances publiques des Etats membres passe par un traité budgétaire. Ce traité a été renégocié par François Hollande dès le lendemain de son entrée en fonction.

La croissance indispensable à la relance figure dans les clauses du traité et cela grâce à notre Président de la République.

Nous devons donc considérer que l’Europe sera désormais en mesure de mieux maîtriser les conséquences de la crise qui elle, est mondiale.

La France ne peut que tirer avantage de la situation européenne ainsi établie par le traité budgétaire.

Voter contre, c’est revenir à la case départ d’une avancée européenne, certes insuffisante mais qui constitue l’un de ces « petits pas » que nous connaissons depuis 1957.

Voter contre, c’est maintenir la France et les Français dans les difficultés qui pèsent lourdement sur nos concitoyens.

Voter contre, c’est affaiblir le Président de la République et son gouvernement lorsqu’ils engagent les mesures de redressement indispensables pour notre pays.

Malgré ces conséquences très préoccupantes, malgré l’impatience des Français de connaître le changement annoncé, certains, dans la majorité, déclarent sereinement leur intention de voter contre la ratification de ce traité.

Il est des moments où l’irresponsabilité politique dépasse le seuil de l’entendement.