Bientôt un mois, un mois déjà que François Hollande a été élu Président de la République.
Nombreux sont, depuis sa prise de fonctions, les actes politiques qui traduisent concrètement la volonté de changement dont il est porteur.
Qu’il s’agisse de la place de la France dans le débat européen ou international, des mesures concrètes arrêtées qui traduisent une modification des habitudes présidentielles, tout cela démontre que nous sommes entrés dans une période différente de la précédente.
Néanmoins, ayons toujours à l’esprit que le Président de la République ne peut pas, à lui seul, mettre en œuvre ses engagements.
Il faut des textes de lois et cela passe par une majorité de gauche à l’Assemblée Nationale.
C’est l’enjeu du 10 juin prochain, dans 5 jours. Il nous faut encore et toujours redire aux électeurs de François Hollande que leur vote de dimanche prochain comptera tout autant, sinon plus, pour engager le changement qu’ils ont souhaité par leur vote du 6 mai dernier.
Je peux témoigner que le Parti Socialiste, ses candidats et ses responsables sont actifs, dans chaque circonscription, pour convaincre de l’importance du vote du 10 juin.
Je le fais dans la circonscription que je représente jusqu’au 17 juin. Je le fais dans notre Nord, là où les candidats ont fait appel à moi. Je n’ai pas d’autres ambitions aujourd’hui, que le succès électoral de mon parti.
Devant un journaliste qui m’interviewait ce matin, j’évoquais les enjeux de la prochaine législature : engager les réformes politiques, économiques, sociales, indispensables à notre pays et pour ses habitants. Je soulignais aussi l’importance politique d’une vision qui aille au-delà de la prochaine législature : nos institutions ont besoin d’être adaptées à la pratique d’aujourd’hui.
C’est un vaste chantier qu’il faudra ouvrir. Mais, d’abord, gagnons les élections des 10 et 17 juin prochains.
