Hier soir, j’ai vécu un grand moment : le meeting avec Jean-Marc Ayrault, notre Premier Ministre, était enthousiasmant.
Certes, ce n’était pas un de ces « mégas-meetings » comme l’écrit un journaliste et comme nous en avons connus en d’autres temps.
C’était néanmoins un lieu de rencontre entre le Premier Ministre de la France, venu rappeler l’enjeu de ces élections législatives et des hommes et des femmes engagés, à des titres divers, pour le changement.
Ce fut aussi pour moi un moment d’échange.
Echange avec les nombreux et vrais amis que j’ai eu plaisir à retrouver même si nous nous rencontrons fréquemment en cette période de campagne électorale.
Echange avec les militants du Parti Socialiste qui, lorsqu’ils se manifestaient, me témoignaient de leur volonté de participer à cette nouvelle aventure qui se profile, celle d’accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre des engagements de François Hollande.
Echange très amical avec Jean-Marc Ayrault, enfin. Je l’ai fréquenté et apprécié tout au long des années écoulées, dans sa fonction de président du groupe des députés socialistes.
J’avais aussi travaillé avec lui quand il animait la Fédération des élus socialistes et que j’étais alors un de ses vice-présidents.
Nous avons un grand Premier Ministre qui me rappelle Pierre Mauroy entre 1981 et 1984 par sa capacité d’écoute et de franche convivialité. Je suis vraiment très heureux que le Président de la République l’ait choisi.
Ces considérations personnelles étant faites, je n’en oublie pas l’essentiel du moment : mettre à profit ces deux jours qui précèdent le premier tour pour faire élire une majorité « large, franche, cohérente, solidaire », comme le soulignait hier soir Jean-Marc.
A cette condition, nous pourrons engager une nouvelle étape déterminante de notre vie collective, et non pas un nouveau cycle comme l’évoquent parfois certains.
Cette nouvelle étape sera placée sous le signe de la justice. Quel mot magnifique.
