Ce blog, j’aurais pu l’écrire dès mercredi matin.
C’est en effet depuis ce jour là que je n’ai plus de mandat électif.
Néanmoins, je n’ai pas voulu changer mes habitudes, celles de rendre publiques mes réflexions sur l’actualité politique et de le faire le lundi et le vendredi.
Cependant, et parce que je suis désormais davantage maître de mon temps, je me réserve la possibilité de livrer ici, à tout moment, mon analyse de tel ou tel événement qui appellerait de ma part un commentaire.
Ne plus avoir de mandat électif lorsqu’on l’a décidé de soi-même et que cela ne relève pas de l’échec dû à la volonté des électeurs est une situation tout à fait normale. Elle est partagée par des millions d’hommes et de femmes.
J’ai toujours conçu mon rôle d’élu comme celui de l’exercice d’une mission de service public pour et avec mes concitoyens. Je pense m’en être acquitté, pendant ces quarante années écoulées, avec rigueur et honnêteté.
Les nombreux messages que je reçois en ce moment me confortent dans cette idée, même si je ne veux pas tomber dans l’autosatisfaction.
Ces considérations personnelles étant faites, je ne peux que me réjouir de la désignation de mon ami Bruno Le Roux à la présidence du groupe socialiste à l’Assemblée Nationale. Il sera un digne successeur de Jean-Marc Ayrault qui a complété hier son gouvernement.
La semaine prochaine, les députés éliront leur président. Les institutions seront alors en mesure de fonctionner à plein régime.
La tâche est immense. La mise en œuvre des engagements de François Hollande constituera l’essentiel du travail législatif des prochaines semaines. Les députés socialistes devront être attentifs à ne pas décevoir nos concitoyens. Il faudra beaucoup d’explications. J’y prendrai ma part.
