Le coucou est bien connu.
Le chant de cet oiseau résonne dans les oreilles de celles et de ceux qui, se promenant en forêt, ont entendu ses appels.
Le coucou est un tricheur : la femelle pond ses œufs dans le nid des autres. Appliquée à une personne, cette appellation désigne celui qui reprend à son compte une idée, une proposition à laquelle il n’avait pas jusqu’alors fait allusion.
Le candidat sortant est un coucou.
Samedi dernier, au Zénith de Paris, il a promis aux jeunes un « El Dorado » que sa politique des 5 années écoulées a systématiquement annihilé.
Faut-il rappeler que 25 % des jeunes de notre pays sont dans l’attente du premier emploi et cela parfois depuis plusieurs mois ? Ils ne sont que 10 % en Allemagne tandis qu’on en dénombre 64 000 dans notre région contre 54 000 en 2007.
Faut-il rappeler que notre système éducatif ne garantit plus une formation de qualité par insuffisance de moyens ? Le taux de demandeurs d’emplois atteint 40 % pour les jeunes sans qualification.
Faut-il rappeler encore les conséquences difficiles à gérer par les familles du report de l’accès à l’école maternelle à 3 ans au lieu de 2 il y a 10 ans ?
C’est à tous ces problèmes que François Hollande a voulu répondre en faisant de la jeunesse sa priorité.
Cet engagement n’est pas apparu au détour d’un discours démagogique. Il y a plus d’un an, lorsqu’il s’est donné comme objectif d’être candidat, François Hollande affirmait sa volonté de redonner espoir aux jeunes de notre pays.
Ce thème était manifestement le bon puisque, à 3 semaines du 1er tour, le coucou-candidat sortant essaie de le reprendre à son compte.
Une nouvelle fois, il abuse de la confiance de celles et de ceux qui l’écoutent.
Nos concitoyens ont été trompés pendant le quinquennat qui s’achève. Il faut changer cela. Vous le savez, le changement c’est maintenant.
