Cette fois, c’est évident, nous sommes dans la dernière ligne droite, pour utiliser une métaphore sportive.
En tous cas, nous sommes dans la dernière semaine avant le premier tour, le 22 avril prochain.
Tant de choses ont été dites à propos de l’importance de cette élection et de son premier tour qu’il n’est pas facile de développer des arguments nouveaux.
Fort de mes contacts du week-end, je m’adresserai aux plus jeunes de nos concitoyens.
Certains d’entre eux se désintéressent de la vie publique et de l’action collective, en d’autres termes de la politique. Ils envisagent de s’abstenir.
Le système éducatif est lourdement responsable de cet état de fait. L’école a failli à sa mission de préparation des écoliers, des collégiens, des lycéens à leur rôle de citoyens.
C’est une des missions de notre dispositif scolaire qu’il faudra relancer en priorité.
D’autres parmi ces jeunes sont attirés par les extrêmes et notamment par l’extrême droite.
Laissons le candidat sortant s’approprier les idées portées par le FN.
Disons aux jeunes séduits par le discours et les déclarations d’intentions des porte-parole de cette extrême droite, que les propositions présentées ne se réaliseront pas. Pire, le fascisme, la xénophobie, le racisme même, portés par la candidate du FN, demeurent, dans notre société, des références responsables de plusieurs millions de morts.
Dans son éditorial de samedi, le rédacteur en chef de la Voix du Nord évoque ceux qui suivaient François Hollande quand personne ne croyait en ses chances.
Je m’honore d’en faire partie.
Lorsqu’il a fait de la jeunesse l’objectif numéro 1 de son action future, François Hollande a démontré son sens élevé d’une vision d’avenir. Si, pour Aragon, « la femme est l’avenir de l’homme », la jeunesse, les jeunes dans leur diversité, sont l’avenir de notre société.
C’est le changement maintenant qui préparera cet avenir.
