Réagissez !

vendredi 13 avril 2012

Acteurs du changement

Pour François Hollande, c’est le devoir de réussir qui le motive pour aborder cette dernière semaine de campagne présidentielle.

Pour le candidat sortant, c’est à nouveau la peur qu’il brandit comme argument : ce serait le chaos si François Hollande était élu.

Comment peut-on encore imaginer que ce genre d’arguments soit convainquant ? Rappelons-nous : en 1981, la Droite prédisait l’arrivée de chars soviétiques sur la Place de la Concorde à Paris si François Mitterrand était élu.

La meilleure réponse à ces inepties fut le vote des Français qui firent confiance pendant deux septennats successifs à un Président de Gauche.

Aujourd’hui, le candidat sortant, sans programme véritable si ce n’est de continuer son bilan, en pire, persiste à diviser notre pays et ses citoyens en se parant de vertus qu’il est bien loin de posséder.

Je ne tomberai pas dans l’anti-sarkozisme primaire mais convenons que si la campagne manque d’intérêt selon certains commentateurs, si elle est ennuyeuse pour d’autres, le candidat sortant y est pour quelque chose.

Il en a donné encore une illustration hier soir sur France 2 en utilisant des arguments mensongers pour décrédibiliser les engagements de François Hollande.

Ce matin, les sondages confirment ce que j’écrivais lundi : la tendance reste bonne pour le candidat de Gauche. Dans le même temps elle ne fait pas apparaître une progression du candidat de Droite.

La semaine qui nous sépare du premier tour permettra à toutes celles et tous ceux qui souhaitent le changement de convaincre, encore et toujours, de l’importance du premier tour.

Rappelons qu’il aura manqué deux voix par bureau de vote à Lionel Jospin, en 2002, pour être présent au second tour.

Ce sont ces deux voix, et même davantage, qu’il faut aller chercher. Soyons, plus que jamais, des acteurs du changement.