A moins de 2 semaines du 1er tour de l’élection présidentielle, les sondages publiés ce matin sont significatifs. François Hollande reste stable. Il progresse même un peu.
La lecture des sondages doit se faire dans la durée. En ce début de semaine, la tendance est évidente : le candidat sortant ne progresse pas. Le programme qu’il a présenté la semaine dernière ne lui a rien apporté. L’opinion n’y a vu que son bilan, en pire. Toutes les attaques, tous les mensonges, toutes les calomnies proférées à l’encontre de François Hollande ne l’ont pas servi.
Cette constatation étant faite, il importe de s’engager à fond pendant cette courte période à venir.
Le premier adversaire à combattre, c’est l’abstention. Cette dernière pourrait priver notre candidat des suffrages indispensables à la victoire.
J’évoquais les sondages. Ils accréditent l’idée que François Hollande sera élu au second tour. De ce fait, certains de nos concitoyens sont dans l’état d’esprit de réserver leur participation au vote du 6 mai seulement.
Ces électeurs doivent savoir que voter le 22 avril est tout aussi important.
Par ailleurs, et compte tenu de la pluralité des candidatures à gauche, certains sont convaincus que toutes les voix de gauche du 1er tour se reporteront sur François Hollande, le 6 mai.
Nous avons encore présentes à l’esprit les conséquences de l’éparpillement des voix de gauche le 21 avril 2002 qui a conduit à l’élimination de Lionel Jospin.
Nos concitoyens qui souhaitent un Président de gauche doivent considérer que François Hollande n’est pas candidat seulement pour témoigner ou s’indigner. Il est candidat pour être, demain, un Président responsable qui mettra en œuvre la politique attendue par les Français.
Ces 12 jours avant le 1er tour seront mis à profit pour convaincre autour de nous que voter François Hollande le 22 avril, c’est garantir le changement.
