Ce lundi commence la dernière semaine d’activités parlementaires puisque l’Assemblée Nationale et le Sénat vont suspendre leurs travaux jusqu’au lendemain des élections législatives du 17 juin prochain.
Pour moi, ce sera ma dernière semaine, après 34 années et 8 mandats successifs en tant que Député.
C’est beaucoup, c’est trop long diront certains.
Non, répondrai-je, car cette période de ma vie, je l’aurai consacrée à participer à l’évolution du cadre juridique de notre société.
Je ne veux pas procéder aujourd’hui à un inventaire des sujets dans lesquels je me suis impliqué. Ils sont nombreux. Peut-être y reviendrai-je.
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Ce lundi, nous sommes à 48 jours du 1er tour de l’élection présidentielle.
C’est dire qu’il y a encore au moins 48 occasions pour le candidat sortant de vider son fiel et de s’en prendre à François Hollande avec démagogie, mensonge et en pratiquant un amalgame douteux.
Ce dernier garde la ligne qu’il s’est fixée : faire émerger l’espoir et rassembler les Français.
Il veut surtout rétablir l’impartialité de l’Etat. C’est un concept qui semble trop souvent oublié par le gouvernement et M. Guéant en particulier.
C’est un principe fondamental que n’a cessé de piétiner le candidat sortant au cours des 5 années écoulées.
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J’étais à Dijon ce samedi.
Une nouvelle fois, j’ai pu écouter François Hollande. Il a développé sa conception de la décentralisation, des services publics et de leurs agents, les fonctionnaires.
J’y ai retrouvé les idées que je défends, à l’Assemblée Nationale notamment, quand je m’exprime sur ces questions.
Nous le savons, dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, le changement est nécessaire.
Il appartient aux Françaises et aux Français de saisir l’occasion qui leur est donnée d’engager cette nouvelle étape de notre vie collective.
