S’engager dans l’action politique c’est avoir envie de participer à l’organisation de la vie collective.
Cela passe par une adhésion à un parti ou à une association. Cela peut conduire à exercer un mandat électif.
Obtenir un mandat, c’est recueillir l’approbation d’une majorité de votants. C’est la base de la démocratie.
Parfois, le mandat n’est pas renouvelé parce qu’une majorité de citoyens a manifesté son désir de changement.
Elu moi-même depuis 1973, j’ai eu l’honneur d’être toujours réélu à chaque renouvellement. Je pense avoir fait ce qu’il fallait pour qu’il en soit ainsi.
Ce fut vrai pour le mandat municipal, pour le mandat départemental, au Conseil Général, ou pour le mandat de Député.
Si j’avais connu un échec, ce n’est pas pour autant que j’aurais abandonné le terrain de l’action politique. J’aurais considéré qu’il était de mon devoir de continuer d’agir, fort de mes convictions.
Aujourd’hui, le candidat sortant nous « menace » d’arrêter la politique en cas de défaite.
Cela traduit bien son caractère. S’il pense ce qu’il dit, il n’accepterait pas d’être déjugé. Il faut, en politique être pétri de modestie. Ça n’est pas la qualité première du candidat de l’UMP.
En réalité, M. Sarkozy tente une stratégie de dernière chance pour inverser la tendance des sondages en sa faveur.
Non, décidément, on ne peut pas faire confiance à quelqu’un qui refuse à priori la volonté du peuple bien qu’il souhaite être son candidat.
S’engager, c’est aller jusqu’au bout de son action, quels que soient les résultats électoraux.
C’est ma conception de l’engagement politique.
