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mardi 28 février 2012

Communiqué de presse relatif au contournement sud-est de Lille

Ce mardi 28 février 2012, à l’occasion des questions de l’Assemblée Nationale au Gouvernement, Bernard Derosier, Député du Nord, a interrogé le Ministre auprès de la Ministre de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement sur le projet de contournement sud-est de Lille.


Il a rappelé que l’autoroute A1 est l’épine dorsale de la circulation au sud-est de la métropole lilloise. Mais, elle est régulièrement saturée et cela représente un véritable calvaire pour les automobilistes qui sont environ 400 000 à l’emprunter chaque matin et chaque soir.


Pour le Député, cette situation est non seulement préjudiciable aux habitants, mais elle l’est également à l’économie – puisque cette zone représente environ 5000 emplois – et à l’environnement – puisque ces ralentissements génèrent une importante pollution atmosphérique.


Il a souligné que l’inscription du dossier au Schéma National des Infrastructures de Transport, était le premier point de progression enregistré depuis 2004. Mais, cette inscription s’est faite sans concertation préalable. Or, les élus locaux, ainsi que les représentants du monde économique, sont opposés au tracé retenu et souhaiteraient un projet qui parte plus au sud. Ils sont également favorables à la réalisation d’un échangeur sur le territoire de la commune de Templemars.


Bernard DEROSIER a, par ailleurs, exprimé son inquiétude quant au coût du projet, estimé à 350 millions d’euros. Sur ce point, le Gouvernement, qui ne manque pourtant pas une occasion de stigmatiser les collectivités territoriales et leur prétendue folie dépensière, semble grandement compter sur elles pour assumer une responsabilité financière qui n’est pas la leur, mais celle de l’Etat.


Il a donc demandé au Ministre de lui indiquer les mesures qu’il entendait prendre pour débloquer ce dossier et répondre aux besoins de la métropole en termes d’infrastructures autoroutières.


Face à cette question, le Ministre, après avoir répéter des évidences sur l’importance du projet, s’est contenté de répondre que l’Etat n’avait pour le moment arrêté aucun tracé et que rien n’était fermé en matière de mode de financement. Bernard DEROSIER restera donc vigilant sur cette question qui, pour le moment, n'a pas reçu de réponse satisfaisante.