Tout le monde garde en mémoire le « casse-toi pauv' con » prononcé lors d'une visite au Salon de l'Agriculture, au début de son quinquennat.
C'est dire combien il se sent menacé et n'hésite pas à diminuer son principal adversaire en utilisant le mensonge, l'amalgame, le dénigrement.
On retrouve cette fébrilité chez les proches du candidat sortant.
C'est M. Guaino, conseiller spécial de M. Sarkozy qui s'emporte, au-delà des convenances, dans un débat télévisé avec un élu socialiste de l'Essonne.
C'est M. Guéant, autre chevau-léger du candidat sortant, qui fait une comparaison entre l'extrême droite et le socialisme.
Il est vrai que le personnage, je veux parler de M. Guéant, qui se veut un serviteur de la République (mais j'en doute), n'hésite pas à reprendre à son compte les thèses les plus racistes et xénophobes qui soient.
Alors, devant un tel déluge d'agressivités, souvent au niveau du caniveau, il faut toute la maîtrise de François Hollande pour mener une campagne digne, dont l'objectif premier demeure le rassemblement.
La stratégie est