Ce qui m’a le plus frappé, hier soir, devant ma télévision où François Hollande s’exprimait dans l’émission « Des paroles et des actes », c’est la mauvaise foi de M. Copé.
C’est un euphémisme que de parler de mauvaise foi : le porte parole de l’UMP est bien responsable du matraquage des classes moyennes, de l’augmentation de la TVA, de la création de 40 impôts nouveaux depuis 2007.
Il a tenté par le mensonge et l’amalgame de mettre François Hollande en difficulté. Il a travesti la vérité sans prendre en compte les réponses de son interlocuteur.
Ce personnage est bien le fidèle exécutant des mauvais coups que l’UMP et son candidat sortant vont asséner pendant les cinq semaines qui nous séparent du premier tour.
François Hollande ne s’est pas laissé impressionner par l’agressivité du Secrétaire Général de l’UMP.
Décidément, dans le camp de la Droite, tous les moyens sont et seront bons, non seulement pour critiquer leur adversaire de Gauche, mais surtout pour dénigrer, décrédibiliser le candidat socialiste et diminuer au maximum les opinions favorables dont il bénéficie depuis plusieurs mois.
J’ai toujours pensé qu’il fallait s’attendre aux pires débordements de la part du candidat sortant, mais aussi venant de ceux qui lui sont inféodés parce qu’ils lui doivent les postes qu’ils occupent. On l’a vu de la part de certains hauts fonctionnaires de la police ou de la justice.
J’ai retenu de ce débat, d’abord que la Droite est aux abois, ensuite que les électrices et électeurs des « Primaires » ont choisi un candidat solide. François Hollande est bien celui qui provoquera le changement tant attendu.
