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vendredi 23 mars 2012

Halte au mauvais procès

Faut-il continuer à épiloguer sur ce qu’on pourrait appeler pudiquement les événements de Toulouse ?

C’est la question que je me pose en même temps que les déclarations des responsables de la Droite m’incitent à le faire.

Je laisse à d’autres le soin de déterminer si la surveillance exercée, si les renseignements rassemblés sur l’assassin ont été exploités dans de bonnes conditions. Des questions sont posées. Il faudra des réponses.

Par contre je n’accepte pas ce mauvais procès qui est fait à la Gauche, aux Socialistes et à leur candidat, procès selon lequel nous ne serions pas en capacité de réagir fermement face aux menaces de terrorisme.

En d’autres temps, et cela n’est pas si vieux, il en fut de même en matière économique. On a pu constater de quelle manière le gouvernement Jospin a redressé les comptes sociaux du pays.

A l’inverse, dix années de Droite ont augmenté considérablement le déséquilibre budgétaire de la France.

La fermeté et la rigueur pour éliminer tous les risques émanant de terroristes ne sont pas l’apanage de la Droite. Les Socialistes et la Gauche en sont, à n’en pas douter, tout aussi capables.

Le candidat sortant s’est livré, une nouvelle fois, à un exercice d’annonces qui donnent l’impression à nos concitoyens, qu’il agit avec précipitation.

Annoncer un renforcement de l’arsenal pénal destiné à lutter contre le terrorisme serait acceptable sauf à rappeler que le cadre juridique d’aujourd’hui aurait déjà permis au gouvernement d’intervenir.

Force est de constater que dans ce domaine, la lutte contre le terrorisme et la sécurité, le candidat sortant a échoué.

Tenter, comme il le fait, de faire oublier son bilan d’échec n’empêchera pas le changement.