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lundi 6 février 2012

Responsables

Samedi, j’ai participé à une manifestation organisée par Jean-Michel Stievenard, mon suppléant, ancien maire de Villeneuve d’Ascq.

Jean-Michel voulait marquer son retrait de la vie élective locale en réunissant tous ses amis.

Dans les propos qu’il m’a demandé de tenir, j’ai évoqué ce qui me semble être la base de l’amitié. Nous sommes nombreux à le savoir, les « amis » sont légion dans la vie politique. Tous n’adhèrent pas à la théorie des philosophes des lumières pour qui « l’amitié à le pouvoir de rendre la politique vertueuse ».

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Ce matin, j’ai suivi les travaux de la « cellule opérationnelle » animée par le Premier Secrétaire de la Fédération Socialiste du Nord.

C’est là qu’est organisée la campagne pour l’élection présidentielle. Nous y avons analysé la situation à 76 jours du premier tour.

Passons sur les réactions que nous devons avoir vis-à-vis des propos de M. Bayrou. C’est un homme de droite, jusqu’à ce qu’il démontre le contraire au soir du premier tour. Les Français ne peuvent pas attendre de lui une politique fondamentalement différente de ce qu’elle est aujourd’hui.

N’épiloguons pas sur le psychodrame dans lequel voudrait nous entraîner la candidate d’extrême droite à propos du nombre de parrainages. Il y a une loi de la République. Elle se doit d’être appliquée. Comme toute loi, elle est amendable et peut être adaptée en tenant compte des évolutions. Pour l’heure, je reste farouchement attaché à ces règles telles qu’elles s’appliquent aujourd’hui. Elles sont garantes d’une démocratie responsable, pluraliste et transparente.

N’attachons pas non plus trop d’importance aux résultats annoncés pour la candidate écologiste. Elle n’est pas la seule à vouloir protéger notre environnement. Je revendique cette responsabilité pour mon parti. François Hollande est, pour moi, le meilleur représentant de cette écologie responsable.

Aujourd’hui, la première responsabilité de celles et de ceux qui soutiennent François Hollande, c’est de faire partager ses objectifs, et donc ses propositions, par le plus grand nombre.

Nombreux sont nos concitoyens qui savent qui ils ne veulent plus.

Il faut les accompagner pour qu’il fasse le choix de celui qui conduira notre pays avec une autre politique, une méthode et un comportement différent.

Car le changement, c’est maintenant.