Une semaine d’activités parlementaires intenses s’achève.
En effet, j’ai été porte-parole du groupe socialiste pour deux des textes législatifs examinés à l’Assemblée Nationale.
Le premier concerne la fonction publique avec, selon le gouvernement, l’ambition de lutter contre la précarité.
On est assez loin de cet objectif puisque la loi discutée par les députés ne concerne qu’un nombre limité d’agents en comparaison du grand nombre de fonctionnaires en situation précaire.
Il faudra aller plus loin et, à plusieurs reprises, notamment ce mardi, j’ai souligné la nécessité d’ouvrir un grand chantier de modernisation de la fonction publique française.
Pour la Droite et M. Sarkozy, les problèmes de la fonction publique sont d’abord d’ordre financier : un fonctionnaire ça coûte cher à la collectivité, qu’importent les services qu’il rend.
Pour la Gauche et François Hollande, l’approche est tout autre. Il s’agit, considérant les usagers et leurs besoins, de garantir une qualité de services publics telle que nos concitoyens en soient pleinement satisfaits.
Le second texte de loi pour lequel j’ai assuré le suivi au nom du groupe socialiste, a trait à la coopération intercommunale.
C’est la loi du 16 décembre 2010 qu’il fallait modifier en donnant plus de souplesse à la mise en œuvre de cette coopération entre les communes.
Quand nous avons traité de ce sujet, fin 2010, déjà porte-parole du groupe socialiste, j’avais démontré, sans être entendu, le caractère rigide de cette loi. On ne tenait pas suffisamment compte de la place et du rôle des élus locaux.
Au banc du Gouvernement, le Ministre de l’Intérieur semblait davantage soucieux de faire passer les messages de son mentor, M. Sarkozy, sur les civilisations que de s’occuper des collectivités territoriales. J’ai rappelé l’objectif que nous nous sommes fixés avec François Hollande, celui de mettre en œuvre une nouvelle étape de la Décentralisation.
Moderniser la Fonction Publique , améliorer la Décentralisation : là encore, le changement c’est maintenant.
