« L’insupportable suspense » va-t-il enfin cesser.
Je veux parler de l’annonce de sa candidature par M. Sarkozy.
Depuis quelques jours, on nous rebat les oreilles avec cette hypothèse d’une déclaration dans la semaine.
Qui pourrait encore en douter ?
Le Président sortant est candidat. Il l’est depuis ce dimanche de mai 2007 où il réussissait à se faire élire en promettant… tout ce qu’il n’a pas réalisé.
Car là est le véritable enjeu.
Les Français vont-ils bien intégrer dans leurs réflexions avant de voter qu’ils ont été bernés, leurrés par celui qui se voulait en rupture avec son prédécesseur ? En définitive, il a fait bien pire que ce qu’on avait connu avec M. Chirac.
Aujourd’hui, M. Sarkozy et ceux qui s’expriment pour le soutenir essaient de nous faire croire que c’est un nouveau personnage qui se présente à eux.
Quand on a servi pendant cinq ans des intérêts particuliers, et notamment ceux des plus riches ; quand on a mis à mal les institutions de notre pays ; quand on a régulièrement fait le contraire de ses annonces, on ne change pas sur quelques jours.
Cela m’amène à dire avec force à celles et ceux qui se laisseraient tenter par l’extrême droite que là n’est pas la solution à leurs problèmes.
Le vrai changement auquel aspire un très grand nombre de nos concitoyens
(je les rencontre sur les marchés ou à l’occasion des porte à porte), c’est François Hollande qui en est porteur.
Parmi les 60 propositions qu’il a formulées pour la France, figurent des réponses réalistes pour celles et ceux qui sont à la recherche d’un emploi, d’un logement, d’une école de qualité pour leurs enfants, d’un pouvoir d’achat revalorisé.
Le pluralisme de candidatures est la conséquence positive de la démocratie. On sait, depuis le 21 avril 2002, l’importance du premier tour.
C’est là que se joue l’essentiel. Il faut voter utile pour permettre un véritable choix au deuxième tour.
