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jeudi 16 février 2012

CANDIDAT...

Il est candidat... Ça y est. Les Français sont-ils rassurés ? Non, bien sûr, puisque les problèmes demeurent posés.

Ce n'est pas un référendum sur les étrangers ou les demandeurs d'emplois qui donnera un logement à ceux qui l'attendent depuis des mois, sinon des années.

Ce n'est pas cette procédure qui permettra à nos enfants de recevoir une formation de qualité, ou même, plus simplement, un emploi.

Oui, M. Sarkozy est désormais candidat. Pour reprendre la formule de François Hollande, on s'en doutait...

Les téléspectateurs qui ont pu, comme ce fut mon cas, suivre le discours de François Hollande à Rouen, hier soir, et les propos de M. Sarkozy au J.T. de TF1 ont aisément mesuré la différence.

Le Président-candidat veut une France « forte » alors qu'il porte la lourde responsabilité sinon d'une France « morte », en tous cas d'une France en grandes difficultés.

Pour François Hollande, « la France doit progresser sur tous les plans en même temps. Il nous faut réussir les transitions que la France doit affronter ». Cet objectif est rassembleur. Il est à l'opposé des théories de division défendues par le candidat sortant et quelques-uns de ses ministres. Les propos de M. Guéant en sont l'une des illustrations.

* * *

Mardi après-midi, j'ai donné, au nom du Groupe Socialiste à l'Assemblée nationale, les raisons qui nous ont amenées, mes collègues et moi-même, à voter pour la loi de lutte contre la précarité dans la Fonction publique. J'ai expliqué également notre abstention en regard de la proposition de loi relative à l'intercommunalité.

On trouvera ces explications sur le site internet de l’Assemblée Nationale, à l’adresse suivante : http://www.assemblee-nationale.fr/13/cri/2011-2012/20120124.asp#INTER_32