Les Etats membres de l’Union européenne et notamment ceux de la zone « euro » ont trouvé un accord à l’occasion de la réunion qui s’est tenue hier à Bruxelles.
Qu’il y ait accord est en soi une bonne chose. Dans le contexte de crise économique et financière qui frappe le monde entier, il est heureux que les responsables politiques de pays directement concernés par cette crise, en l’occurrence ceux de la zone « euro », affichent une position commune.
Reste ensuite à analyser le contenu de cet accord.
Quelques jours seront nécessaires pour mesurer l’impact de cette décision sur le fonctionnement de notre système financier, monétaire et bancaire.
Aussi important à mes yeux est ce consensus affiché entre le SPD allemand et François Hollande.
Participant au congrès du Parti social démocrate à Berlin, au début de la semaine, notre candidat a jeté les bases de ce qui pourrait être dans quelques temps une relation de nature différente entre la France et l’Allemagne.
Nos concitoyens sont inquiets.
Ils ont raison. Les causes de leur inquiétude sont nombreuses. La crise économique et financière que nous traversons y contribue. C’est dire que sortir de la crise contribuerait à rétablir un climat moins pesant dans notre pays.
Or, cela passe notamment par l’Europe et ses Etats membres.
Je regrette que dans la période que nous traversons, le président-candidat tente de faire de la crise et du débat européen qui l’entoure, un marche-pied lui permettant de retrouver dans les sondages une cote de popularité largement effritée.
Qu’il s’explique sur son bilan et qu’il cesse de tromper les Français, c’est ce que lui demandent nos concitoyens.
