Cette semaine sera particulièrement importante pour le Parti Socialiste et pour ses militants : ils désigneront leurs candidats aux élections législatives de juin 2012.
Cette semaine comptera dans ma vie d’élu, ma vie de militant, ma vie d’homme : après huit législatives successives, sans aucun échec, je ne serai pas candidat à la candidature et laisserai donc à mes camarades la responsabilité de choisir celle qui me succèdera.
Car deux candidates se présentent aux suffrages des Socialistes. Le vote interviendra le jeudi 1er décembre prochain. Elles ont toutes deux des qualités différentes qui leur serviraient dans l’exercice du mandat auquel elles prétendent.
J’ai lu avec attention les « professions de foi » de ces deux candidates. Je souhaite que cela éclaire le choix des votants du 1er décembre.
L’une d’entre elles m’a simplement informé du dépôt de sa candidature. L’autre a sollicité mon avis sur l’opportunité de s’engager dans la compétition. Il ne m’appartenait, ni de l’encourager, ni à l’inverse de la dissuader.
Le fait d’avoir le choix est en soi un élément de démocratie non négligeable.
Par ailleurs, la présentation médiatique de la situation dans la 2ème circonscription au lendemain de ma décision personnelle de ne plus être candidat a suscité chez plusieurs de mes interlocuteurs un sentiment de téléguidage. Le choix laissé aux militants l’atténuera peut-être.
Ce processus de désignation ne doit pas nous faire oublier la priorité des Socialistes : faire gagner notre candidat François Hollande à l’élection présidentielle d’avril 2012.
Cela sous-entend un engagement sans faille, sans ambiguïté du Parti Socialiste, de tous ses responsables, de tous ses militants.
On mesure bien comment la Droite et son candidat-président utilisent contre François Hollande certains arguments, exprimés dans un passé récent pour que les déclarations d’aujourd’hui soient formulées avec toute la force nécessaire pour faire oublier les propos d’hier.
Une semaine importante, disais-je.
