Avec un culot dont il est coutumier, M. Sarkozy nous assène des contre-vérités quant aux conséquences de la réduction de notre production d’électricité d’origine nucléaire.
Il est faux d’affirmer comme il le fait que les conséquences pour l’emploi seront d’une grande ampleur.
Il est malhonnête de faire croire aux Français qu’il n’y aura que des aspects négatifs comme des suppressions d’emplois ou une diminution significative de nos exportations d’usines de production d’énergie. Il est vrai que le personnage est un spécialiste du genre.
François Hollande s’est engagé à diminuer la part du nucléaire dans nos besoins en énergie. Cette part est aujourd’hui de 75 %. Il faut qu’elle soit de 50 % en 2025.
C’est dire que durant toute cette période seront développées toutes les autres formes d’énergies et notamment celles qui nous garantiront une protection de notre environnement. Cet objectif sera forcément source de créations d’emplois.
Il est vrai que le positionnement de la candidate écologiste au cours de la semaine ne facilite pas une approche sereine de la situation.
Il ne faudrait pas que le comportement incohérent des écologistes et le culot du Président-candidat fassent oublier les responsabilités de la Droite et du gouvernement en regard des problèmes de nos concitoyens, notamment des plus fragiles d’entre eux.
Au lieu de critiquer de manière fallacieuse les propositions des Socialistes, M. Sarkozy ferait mieux de s’expliquer sur toutes ses promesses abandonnées, voire reniées dans certains cas.
C’est pour faire oublier son bilan désastreux qu’il a choisi l’invective et le mensonge. A nous d’aider les Français à faire la part du vrai.
