Un accord politique a été signé et approuvé par les instances compétentes du Parti Socialiste et des écologistes.
Cet accord a été à l’origine d’une polémique au cours de la semaine dernière, polémique alimentée à la fois par les écologistes et par la Droite.
J’ai partagé le sentiment de confusion ressenti par de nombreux observateurs à la suite de la disparition d’un paragraphe dans le document signé.
Immédiatement les attaques ont fusé, prenant pour cible notre candidat François Hollande.
Imaginer que François Hollande a eu, dans cette affaire, la responsabilité de tenir la gomme, c’est faire preuve de bien peu de responsabilité politique.
Je n’accuse personne mais il y a bien eu quelque part une erreur.
De plus, il est vrai qu’il eut été préférable de ne pas mêler cet accord politique sur le fond avec les réservations de circonscriptions, aussi bien à l’ensemble de nos partenaires que pour des candidatures féminines.
Cela étant, il faut relativiser la portée de ces dissensions, qu’elles soient internes au P.S comme à Paris ou avec nos interlocuteurs écologistes.
Les élections législatives de 1973, l’actualisation du programme commun en 1977, la préparation de l’élection présidentielle de 1981 ont été des moments de très vives discussions avec le Parti communiste pour finalement arriver à un accord politique.
Et, à cette époque, sans abandon de circonscriptions.
En définitive, cette situation n’est pas aussi grave que certains commentateurs se plaisent à le souligner.
Au cours des 154 jours qui nous séparent du 1er tour de l’élection présidentielle, nombreuses seront les occasions pour François Hollande et pour ses porte-parole de démontrer la responsabilité de la Droite, et de son candidat-président dans les réelles difficultés qui affectent la vie quotidienne de nos concitoyens.
Alors, évitons les erreurs, certes, mais ne nous laissons pas impressionner par de faux problèmes.
