Le débat engagé avec les écologistes à propos de l’énergie nucléaire constitue l’un des sujets qui retient tout particulièrement mon attention en ce début de semaine.
François Hollande, depuis sa désignation par le vote citoyen des Primaires, est l’objet de pressions et de critiques venant de la Droite et d’une partie de la Gauche pour qu’il quitte la ligne qu’il s’est fixée. Néanmoins et de mon point de vue il fait un parcours sans faute.
J’ai écrit ici même, au lendemain de la catastrophe japonaise de Fukushima, que l’avenir de notre énergie nucléaire doit être traité de façon responsable. C’est d’abord la sécurité qu’il faut garantir à nos concitoyens. Ce sont ensuite les énergies de substitution qu’il faut développer pour diminuer la part du nucléaire dans notre production d’énergie.
Car là est le vrai problème pour lequel je ne trouve pas de réponse dans les arguments des écologistes : notre pays a besoin d’énergie pour assurer son développement économique, lui-même gage de progrès social.
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Je vais aussi évoquer ce faux débat alimenté notamment par A. Montebourg sur « l’âge du capitaine ».
Bien que directement concerné, je ne considère pas cette nouvelle version de « la querelle des Anciens et des Modernes » qui agite aujourd’hui le Parti Socialiste comme étant le sujet principal qui préoccupe nos concitoyens.
J’observe que toute société en difficulté, et la France est dans ce cas, se tourne spontanément vers les personnes d’expérience et donc forcément plus avancés en âge.
Cela ne signifie pas que je souhaite que la gérontocratie l’emporte. J’ai toujours fait confiance à la jeunesse et encouragé les plus jeunes à prendre des responsabilités.
Parfois, on se trompe mais la jeunesse est éphémère et elle se renouvelle sans cesse. C’est là sa raison d’être.
