J’étais à la Rochelle, vendredi et samedi. Cela m’a permis de rencontrer quelques amis.
C’est bien entendu sur le thème des « Primaires » que s’alimentaient les conversations. La qualité des discours des candidats à ces « Primaires » était appréciée en fonction des choix déjà faits.
Pour ma part, j’ai été choqué par l’espèce d’appel à la division, d’encouragement à l’étalement des divergences formulés par un responsable du PS, et non des moindres, Jean-Christophe Cambadélis. Ce dernier suggère à la confrontation entre les candidats. En quoi un affrontement rendrait-il ces Primaires moins « pépères » pour reprendre son expression ?
Ma réponse est non, sans hésiter et cela pour plusieurs raisons.
D’abord parce que les Socialistes ont un projet unanimement approuvé, qui engage tous les candidats. Certes je lis ou j’entends que certains essayent de s’en dégager en présentant des propositions différentes.
Ça n’est pas le cas de François Hollande qui ne manque jamais une occasion d’en rappeler le contenu. Il y ajoute, de par sa compétence, les éléments indispensables à la mise en œuvre de ce projet.
Ensuite, parce que si les « Primaires » constituent le moyen retenu pour désigner notre candidat, c’est avant tout l’élection présidentielle elle-même qu’il faut avoir en perspective. Or, pour gagner cette élection, la première des conditions, c’est le rassemblement et l’unité.
Le choix des électrices et des électeurs aux « Primaires » doit se faire d’abord et avant tout à partir de la réponse à une question simple : Qui est le mieux à même de battre la Droite ? C’est en fonction de la personnalité de tel ou tel qu’il faudra choisir. Les sondages d’opinions de ce week-end font apparaître que 41 % des personnes interrogées voteraient pour François Hollande.
