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vendredi 22 juillet 2011

L'Europe et les "Primaires"

La situation européenne telle qu'elle se déroule en ce moment ne peut pas nous laisser indifférents.

Après la considérable avancée qu'a représentée la création de la monnaie unique et l'arrivée de l'euro, on ne peut que regretter le coup d'arrêt donné à la construction européenne par l'opposition de la France à la ratification du traité constitutionnel.

L'Europe politique aurait alors connu ses premiers pas.

Incontestablement, aujourd'hui, nous disposerions de moyens efficaces pour résoudre la crise à laquelle toute l'Europe est confrontée à travers l'un de ses États membres, la Grèce.

L'action politique ne se mène pas avec des regrets, mais avec de la mémoire.

En 2005, une majorité de militants socialistes avait approuvé la ratification de ce que l'on a appelé le traité constitutionnel.

Quelques responsables du Parti, et non des moindres, avaient publiquement fait campagne pour le non au référendum.

C'est cette réponse qui fut majoritaire en France et, ce jour-là, l'Europe a marqué un temps d'arrêt dans sa construction.

Hier à Bruxelles, on a acté une démarche qui préfigure un gouvernement économique européen. Ce n'est qu'une très légère avancée. Il en faudra d'autres. Entre-temps, la France se donnera, j'espère, les moyens d'une autre politique, tant au plan intérieur que dans le domaine européen.

François HOLLANDE a formulé récemment des propositions pour préserver l'euro, un nouveau pacte pour l'euro et l'Europe.

En raison de la place qu'occupe le Président de la République sur la scène internationale et européenne, là est aussi l'enjeu de l'élection présidentielle de 2012 et donc des primaires socialistes d'octobre prochain.