Le tremblement de terre au Japon et ses conséquences sur les centrales nucléaires m’amènent à pousser ce cri : alerte !
Un tremblement de terre dans ce pays est une chose habituelle. Lorsqu’elle entraine des morts et des disparitions de personnes, cette catastrophe doit susciter des réactions de solidarité partout dans le monde.
Plus grave, bien entendu sont les conséquences sur les centrales nucléaires.
La situation ainsi créée ne peut laisser indifférent aucun responsable politique.
Nous avons besoin de plus en plus d’énergie. C’est le moyen de garantir le développement économique qui lui-même facilite le progrès social.
La question qui n’a pas eu de réponse est posée avec acuité aujourd’hui : ce besoin d’énergie est-il satisfait en garantissant la sécurité ?
A l’évidence, la réponse est non.
Hier, et même aujourd’hui, lorsque des mineurs de charbon étaient ou sont encore victimes d’un « coup de grisou », cela n’entraîne pas une demande d’arrêt de l’exploitation charbonnière.
La catastrophe japonaise dont on ne mesure pas encore les conséquences en termes de pertes humaines amène ici et là des réactions pour la plupart irresponsables. Elles s’expriment dans le feu de la passion et justifieraient un peu de recul.
Réclamer un référendum, et même l’organiser, ne résoudrait ni le problème de l’énergie dont nous avons besoin, ni la sécurité des centrales fonctionnant en France et dans le monde.
Demander l’arrêt des centrales nucléaires en fonction n’est pas non plus la solution adaptée aux besoins de notre pays.
La recherche, la science, la technique ont très souvent permis de régler une situation qui paraissait inextricable.
Je fais confiance à ce type d’intervention.
Encore faut-il que notre gouvernement s’engage dans cette voie et dégage les moyens nécessaires au travail des chercheurs et des scientifiques.
