Les sondages nous apportent quasiment chaque jour une photographie de l’état de l’opinion sur les intentions en matière de choix d’un candidat et d’un Président de la République.
Ces sondages parfois nous font plaisir et nous confortent ou, à l’inverse, nous irritent et nous plongent dans l’inquiétude. C’est selon, et fonction de ce qu’ils affichent.
S’il est un domaine en regard duquel il nous faut raison garder, c’est bien celui des sondages même si, donnant une indication à un moment précis, ils servent à la réflexion des acteurs politiques.
En ce moment, ce sont les « primaires socialistes » qui retiennent l’attention. L’un des candidats potentiels à l’élection présidentielle de 2012 caracole largement en tête.
Cela me rappelle 2006 et la manière dont les sondages ont influencé les Socialistes dans leur choix de celle qui fut leur candidate. Je fus de ceux-là.
On a malheureusement vu ce que cela donnait en terme de résultat final.
Les militants socialistes qui, majoritairement, ont souhaité une désignation du candidat ou de la candidate qu’ils soutiendraient par un vote élargi à des personnes extérieures au Parti, n’ont pas mesuré l’influence de ces sondages sur le choix de ces électeurs.
Ils ne savaient pas non plus, ces militants socialistes, que les formations politiques de gauche marqueraient leurs distances, les unes après les autres, avec le processus des « primaires ».
Si, en fin de compte, cette procédure n’est retenue que par le seul Parti Socialiste, faut-il persister à mettre en œuvre ce que j’ai appelé une fausse bonne idée ?
Elle présente aujourd’hui l’inconvénient majeur de nous faire imposer une candidature par une opinion publique insuffisamment préparée à ce mode de fonctionnement.
Le Parti demeure un lieu de réflexion et d’actions collectives qui doit jouer son rôle de propositions, y compris lorsqu’il s’agit de désigner la personne qui dirigera notre pays.
Pourquoi ne pas revenir aux fondamentaux ?
A noter
Je vous invite à regarder l’émission :
Ces sondages parfois nous font plaisir et nous confortent ou, à l’inverse, nous irritent et nous plongent dans l’inquiétude. C’est selon, et fonction de ce qu’ils affichent.
S’il est un domaine en regard duquel il nous faut raison garder, c’est bien celui des sondages même si, donnant une indication à un moment précis, ils servent à la réflexion des acteurs politiques.
En ce moment, ce sont les « primaires socialistes » qui retiennent l’attention. L’un des candidats potentiels à l’élection présidentielle de 2012 caracole largement en tête.
Cela me rappelle 2006 et la manière dont les sondages ont influencé les Socialistes dans leur choix de celle qui fut leur candidate. Je fus de ceux-là.
On a malheureusement vu ce que cela donnait en terme de résultat final.
Les militants socialistes qui, majoritairement, ont souhaité une désignation du candidat ou de la candidate qu’ils soutiendraient par un vote élargi à des personnes extérieures au Parti, n’ont pas mesuré l’influence de ces sondages sur le choix de ces électeurs.
Ils ne savaient pas non plus, ces militants socialistes, que les formations politiques de gauche marqueraient leurs distances, les unes après les autres, avec le processus des « primaires ».
Si, en fin de compte, cette procédure n’est retenue que par le seul Parti Socialiste, faut-il persister à mettre en œuvre ce que j’ai appelé une fausse bonne idée ?
Elle présente aujourd’hui l’inconvénient majeur de nous faire imposer une candidature par une opinion publique insuffisamment préparée à ce mode de fonctionnement.
Le Parti demeure un lieu de réflexion et d’actions collectives qui doit jouer son rôle de propositions, y compris lorsqu’il s’agit de désigner la personne qui dirigera notre pays.
Pourquoi ne pas revenir aux fondamentaux ?
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Je vous invite à regarder l’émission :
« La Voix Est Libre »
sur France 3 Nord - Pas-de-Calais
ce samedi 4 décembre 2010 à 11h20
Convié par la rédaction, je débattrai de
la Réforme des collectivités territoriales,
avec Eric Bocquet, Maire de Marquillies
et Philippe Rapeneau, Conseiller Régional.
