Dans la très longue série des manifestations de vœux qu’il m’est agréable d’organiser, se tenait aujourd’hui la réception des journalistes plus communément appelée « vœux à la presse ».
C’est une belle occasion d’évoquer pendant quelques instants la nature des relations établies entre journalistes et hommes politiques.
Les journalistes veillent jalousement à leur indépendance et se gardent bien de tomber dans la connivence. Frédéric METEZEAU, journaliste à France Culture, qui s’exprimait au nom de ses confrères, a bien développé cette théorie et je l’approuve sans réserve.
Parmi les responsables politiques, et parce que je suis très attaché à la liberté de la presse, je me suis fait une règle de ne pas intervenir même si la relation d’un évènement auquel je suis mêlé ne me satisfait pas.
Car le traitement de l’information est une affaire délicate.
J’en prendrais pour exemple la sévère critique du Conseil Constitutionnel par un ministre et même par le Président de la République.
Dès la parution de la prise de position dudit ministre, Jean-Marc AYRAULT, Président du groupe des députés socialistes, a condamné cette déclaration gouvernementale.
Mercredi après-midi, le même Jean-Marc AYRAULT a interrogé en séance le Premier Ministre.
Ce dernier n’a malheureusement pas répondu sur le fond du problème posé, à savoir la grave mise en cause d’une juridiction indépendante et le non respect de notre Constitution.
Or, quelle ne fut pas ma surprise d’entendre un journaliste d’une radio nationale, dans son éditorial, s’étonner de l’absence de réactions politiques.
Il n’avait manifestement pas rassemblé tous les éléments nécessaires à la bonne information de ses auditeurs. C’est dommage.
C’est une belle occasion d’évoquer pendant quelques instants la nature des relations établies entre journalistes et hommes politiques.
Les journalistes veillent jalousement à leur indépendance et se gardent bien de tomber dans la connivence. Frédéric METEZEAU, journaliste à France Culture, qui s’exprimait au nom de ses confrères, a bien développé cette théorie et je l’approuve sans réserve.
Parmi les responsables politiques, et parce que je suis très attaché à la liberté de la presse, je me suis fait une règle de ne pas intervenir même si la relation d’un évènement auquel je suis mêlé ne me satisfait pas.
Car le traitement de l’information est une affaire délicate.
J’en prendrais pour exemple la sévère critique du Conseil Constitutionnel par un ministre et même par le Président de la République.
Dès la parution de la prise de position dudit ministre, Jean-Marc AYRAULT, Président du groupe des députés socialistes, a condamné cette déclaration gouvernementale.
Mercredi après-midi, le même Jean-Marc AYRAULT a interrogé en séance le Premier Ministre.
Ce dernier n’a malheureusement pas répondu sur le fond du problème posé, à savoir la grave mise en cause d’une juridiction indépendante et le non respect de notre Constitution.
Or, quelle ne fut pas ma surprise d’entendre un journaliste d’une radio nationale, dans son éditorial, s’étonner de l’absence de réactions politiques.
Il n’avait manifestement pas rassemblé tous les éléments nécessaires à la bonne information de ses auditeurs. C’est dommage.
