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lundi 15 juin 2009

FRANCE-ALGERIE

J’étais ce samedi et ce dimanche à Alger, dans le cadre de mes fonctions de Président du groupe d’amitié France-Algérie à l’Assemblée Nationale.

En 48 heures, j’ai rencontré plusieurs interlocuteurs, ce qui m’a permis de faire avancer les dossiers que je suis tout particulièrement dans le domaine des relations entre la France et l’Algérie.

Parmi ceux-là, j’ai dit ma volonté de faire vivre la grande commission mixte installée officiellement à Paris le 28 mai dernier par les Présidents des deux assemblées nationales, messieurs ACCOYER et ZIARI. Avant la fin de l’année, si possible, nous devrions nous retrouver pendant une semaine, députés français et algériens, sur un ordre du jour pré-arrêté, avec des rapports préalables établis par un représentant de chaque assemblée.

Les thèmes qui restent à choisir s’inscriront parmi les sujets qui intéressent nos deux pays. Les réponses parlementaires que nous apporterons, constitueront des références pour nos gouvernements respectifs.

D’autre part, le projet de forum relatif au partenariat entre les Petites et Moyennes Entreprises de nos deux pays que nous avions évoqué en octobre 2008, avec Belkacem BELABBES, mon homologue à l’Assemblée algérienne, va se concrétiser, je l’espère. Nous avons défini les grandes lignes d’un programme d’organisation de ce forum.

Bien entendu, j’ai pu aussi évoquer bien d’autres sujets telles que les élections européennes en France et en Europe, les relations culturelles franco-algériennes et, surtout, la nécessité de se mettre en situation de résoudre définitivement les problèmes qui découlent de l’histoire de nos deux pays depuis deux siècles. La mémoire doit être partagée et apaisée.

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Bien entendu, je ne suis pas indifférent à tous les autres aspects de la vie politique nationale et internationale. J’y reviendrai prochainement.

Néanmoins, je peux dire dès aujourd’hui que je n’irai pas à Versailles lundi prochain. Je ne répondrai pas à la convocation du Président de la République. Ce sera ma manière à moi de marquer mon opposition à sa politique et à la présidentialisation du régime. J’y reviendrai.