L’Histoire nous rappelle les nombreuses situations à travers le monde qui ont entraîné des guerres, des exactions, provoquant des morts par milliers et même par millions. Ces situations ont pu se dérouler parce que la communauté internationale est restée passive, voire indifférente.
La montée du nazisme dans l’Allemagne des années 30 ou du franquisme en Espagne en 1936 sont deux exemples dont on aurait pu souhaiter qu’ils soient les derniers. Or, malheureusement, d’autres atteintes à l’humanité se sont déroulées et se déroulent encore.
Aujourd’hui, ce qui se passe à Gaza ou en Ukraine se produit aux yeux du monde qui en est complètement informé. Les moyens de communication sont tels que rien ne peut être ignoré des drames vécus par les populations de ces deux pays. La communauté internationale donne l’impression d’être indifférente. Cela devient insupportable.
A Gaza, le comportement du gouvernement israélien plonge dans le dénuement le plus complet plus de 2 millions de personnes de toutes générations. Des oppositions se manifestent au sein de la population et chez quelques responsables politiques israéliens. Elles ne sont pas entendues dans le pays et NETANYAHU continue son œuvre destructrice d’une population privée des moyens de se nourrir ou de se soigner.
On ne peut que saluer l’initiative d’envoyer un bateau humanitaire. Elle était malheureusement vouée d’avance à l’échec compte tenu du comportement ethnocidaire du Premier Ministre israélien.
Il devient chaque jour plus urgent de mettre en œuvre des mesures internationales qui obligeraient NETANYAHU à mettre fin à cette situation. On pense à l’ONU, bien entendu, dont la vocation première est d’apaiser les conflits potentiels entre États ou d’imaginer des mesures pour y mettre fin. L’ONU est une « vieille dame » sans beaucoup de pouvoirs directs. Ce sont les États qui la composent et qui disposent des pouvoirs nécessaires. La France, pour l’instant, annonce par la voix de son Président, la « reconnaissance » de la Palestine. Cela ne mettra pas fin à la folie destructrice de NETANYAHU.
L’Europe pourrait user de sa représentativité numérique pour décider de mesures économiques susceptibles d’affaiblir les capacités guerrières d’Israël. Les divergences en son sein entre les États membres ne sont pas un facteur d’efficacité et de rapidité pour les initiatives à mettre en œuvre.
C’est aux responsables politiques de tous bords qu’il revient de réagir en dépassant les déclarations incantatoires ou les actions spectaculaires, les unes comme les autres sans effet. Le drame vécu par la population de Gaza connaît une telle ampleur qu’il est urgentissime de faire quelque chose. Le Gouvernement comme l’opposition doivent formuler des propositions concrètes et pas seulement des appels sans lendemain.
Ce serait un bon moyen de dépasser l’indifférence latente et de préserver l’avenir de l’humanité.