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lundi 8 mars 2021

Protéger notre environnement

Rares sont les pays dont les dirigeants contestent, aujourd’hui, la nécessité de mesures permettant de maîtriser le réchauffement climatique qui menace notre planète et toutes les espèces vivantes qui s’y trouvent. Ceux qui expriment encore leurs réserves, voire leur opposition, sont des irresponsables. TRUMP, aux Etats-Unis en aura été la caricature.

La prise de conscience des responsables politiques aura été influencée par la COP 21, une conférence des parties à la consultation-cadre des Nations Unies sur des changements climatiques (CCNUCC), la 21ème (d’où le nom de COP 21).

Il convient de rappeler que cette conférence s’est tenue à Paris, en décembre 2015, à l’initiative de François HOLLANDE. Elle fut présidée par Laurent FABIUS, alors Ministre des Affaires Etrangères.

La France ne pouvait pas rester en retrait après le changement de Président de la République, en 2017. L’Assemblée Nationale va examiner à partir d’aujourd’hui, un projet de loi adopté par le Gouvernement le 10 février dernier.

Ce texte serait la résultante des travaux d’une Convention citoyenne pour le climat qui a siégé pendant neuf mois pour formuler 149 propositions. Ce serait le fruit d’un « exercice démocratique inédit » selon ses promoteurs.

S’il ne s’agit pas de contester la qualité de « citoyen » de chacune des 150 personnes, membres de cette Convention, leur mode de désignation est loin de correspondre au fonctionnement démocratique de notre pays où la désignation se fait par un vote. Or, ces « conventionnels » ont été tirés au sort et chacun ne représente donc que lui-même.

Après avoir déclaré retenir 146 de ces propositions, Monsieur MACRON et son Gouvernement soumettent  à  la  discussion  parlementaire  un texte « croupion » qui mécontente tout le monde. C’est le cas du Haut Conseil pour le climat, ou des députés de la majorité qui ont déposé près de 2 000 amendements sur les 5 000 examinés par la Commission spéciale chargée de préparer le débat parlementaire. 

C’est une bonne chose que l’Exécutif s’inscrive dans la continuité de la procédure engagée par ses prédécesseurs. Force est de constater cependant que cet Exécutif reste timoré lorsqu’il s’agit de préserver et défendre notre environnement. Or, ce thème est devenu aujourd’hui une priorité.

Tout au long du 20ème siècle, des lois sociales ont été votées, généralement à l’initiative de la Gauche. Dans le même esprit que celui qui a animé les porteurs de ces avancées, comme par exemple les congés payés ou la couverture maladie universelle, il revient à la Gauche, en ce début de 21ème siècle, d’être le moteur dans la protection de notre environnement. C’est un domaine où toutes les sensibilités qui la composent doivent mener ensemble ce combat d’aujourd’hui.