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jeudi 25 mars 2021

Elections régionales

La pandémie qui s’est abattue sur le monde fait passer au second plan des sujets qui pourtant justifieraient qu’on s’en préoccupe. L’atteinte aux libertés individuelles et collectives en Birmanie, en Chine, en Russie, dans certains pays d’Amérique du sud suscitent des réactions dans les états démocratiques. Ces réactions n’entraînent pas suffisamment les opinions publiques de ces pays à se mobiliser pour le respect des Droits de l’Homme.

Ce matin, une « information » occupe le devant des médias : le Président de la Région des Hauts de France, Xavier BERTRAND, est officiellement candidat à l’élection présidentielle de 2022. Entre temps, il a prévu de solliciter le renouvellement de son mandat à la tête de la Région. Par cette annonce, il dit aux habitants des Hauts de France que ce qu’il leur demande de lui confier ne sera qu’un tremplin vers d’autres fonctions et qu’il n’entend pas s’investir dans celle qu’il brigue.

Cette déclaration est, à mes yeux, sans intérêt. Elle était suffisamment évoquée dans la presse et par l’intéressé lui-même pour qu’elle ne crée pas en soi un évènement. La campagne pour les élections régionales prévues dans deux mois et demi sera l’occasion de dire aux électrices et électeurs des Hauts de France qu’en votant pour Monsieur BERTRAND en juin 2021, ils desserviront la Région qui est loin d’avoir connu au cours des six années écoulées le développement auquel elle aurait pu prétendre. Les politiques menées par la Gauche entre 1974 et 2015, avec Pierre MAUROY, Noël JOSÈPHE, Michel DELEBARRE et Daniel PERCHERON ont été éminemment profitables aux nordistes si on les compare aux coups médiatiques de l’actuelle majorité de droite. 

La prochaine échéance électorale sera donc une occasion à saisir pour rétablir la politique de développement économique, culturelle et de formation dont les Hauts de France ont besoin.

La Gauche rassemblée est en ordre de marche. Les Socialistes, notamment, ont accepté que la liste dans laquelle ils seront présents soit conduite par une écologiste. Le compromis est la base même de l’action politique. Les Socialistes n’ont pas renoncé pour autant à leurs valeurs de référence. Ils formuleront des propositions qui correspondent aux nécessités régionales du moment.

Ils sont cependant en droit d’attendre une certaine réciprocité. Les écologistes feraient la preuve de leurs capacités politiques en s’alliant et en soutenant des listes conduites par un socialiste, notamment là où le Président sortant est un membre du PS.

Si le vaccin permettra d’éradiquer la pandémie, le rassemblement de la Gauche rendra possible sa reconquête de l’opinion.