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lundi 7 septembre 2020

Rentrée

C’est la rentrée. Depuis quelques jours déjà, nous y sommes. Qu’on le veuille ou non la COVID lui donne une tournure particulière en contraignant chacune et chacun d’entre nous à des comportements, à des modes de fonctionnement collectif complètement différents de ce qui se pratiquait avant l’épidémie.

 

Il faut s’y faire et nous y adapter. On n’est pas assuré que les tests, les mesures barrières, les masques contribueront  à enrayer l’épidémie. Cependant, ne pas s’y soumettre pourrait avoir des conséquences. Il vaut mieux donc prévenir.

 

Cette situation n’est pas sans soulever des préoccupations suscitées par les dispositions mises en œuvre, dispositions qui contrarient (c’est un euphémisme) l’organisation de notre vie collective. Incontestablement, nos libertés sont mises à mal, même si les mesures contraignantes s’inscrivent dans un cadre réglementaire, lui-même découlant de la loi. Le Conseil d’Etat, saisi par le Gouvernement inquiet de la contestation devant les tribunaux émanant de citoyens estimant que l’on portait atteinte à leurs libertés a rendu son jugement : le cadre juridique est respecté pour ce qui est du port du masque obligatoire.

 

Dont acte.

 

Cela n’interdit pas de redoubler d’attention et de veiller plus que jamais au bon usage de notre Démocratie dans la République.

 

Ce fut d’ailleurs le sens du message délivré par le Chef de l’Etat, vendredi dernier, en célébrant le 150ème anniversaire de l’instauration de la République, la IIIe en l’occurrence : « la République n’est jamais achevée, toujours à conquérir ». On ne peut qu’adhérer à un tel objectif.

 

Cela n’exclut pas cependant le regard critique qu’il faut avoir sur la politique menée depuis plus de trois ans par ce même Président de la République.

 

Lorsque, le 16 mars de  cette année, à la télévision s’adressant aux Français, Monsieur MACRON a utilisé à six reprises la formule « nous sommes en guerre », il a créé un climat de peur chez nos concitoyens, climat peu favorable à une gestion rationnelle des conséquences de l’épidémie.

 

On savait d’entrée de jeu que cette situation mettrait la France en grandes difficultés économiques et sociales. Il y avait donc urgence à imaginer les moyens de pallier ces difficultés. Il aura fallu six mois pour que le Gouvernement présente un plan de relance. La mise en œuvre des mesures envisagées prendra donc plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

 

C’est un retard lourd de conséquences que le Parti Socialiste a dénoncé. Dès le 10 juin, le PS présentait des propositions pour sortir de la crise économique et sociale. Trois mois plus tard, le Gouvernement a repris certaines de ces propositions.

 

C’est bien la preuve que les Socialistes restent en capacité d’agir pour la France et les Français.