Depuis mardi soir, nous connaissons tous les candidats, toutes les listes qui seront en lice au second tour des élections municipales dans les quelques 5 000 communes où cela sera nécessaire. La date retenue à ce jour est celle du 28 juin. Le Gouvernement a souhaité un nouvel avis du Conseil scientifique créé par la loi du 23 mars dernier instaurant l’état d’urgence sanitaire. Il y a de fortes probabilités que cette date sera confirmée. En effet, le déconfinement engagé depuis le 11 mai dernier se déroule dans des conditions satisfaisantes. La pandémie, sans être éradiquée, semble maîtrisée.
Ces listes déposées l’ont été à partir de décisions politiques locales d’alliance ou non entre les candidats du premier tour. Le Parti Socialiste, conscient de tout temps qu’il ne peut obtenir la majorité à lui seul, a défendu et défend toujours le rassemblement des organisations qui se réclament des valeurs de la Gauche. Je disais, dans mon précédent blog, que l’écologie en tant que science n’était ni de gauche, ni de droite. Cependant la mouvance politique qui s’est créée il y a quelques années avec comme objectif la protection des êtres vivants et de leur milieu, semblait majoritairement vouloir soutenir une politique de gauche.
Les élections européennes d’abord, ces élections municipales ensuite, ont fait apparaître des ambitions qui, sans être illégitimes, ne s’inscrivent pas dans une démarche de rassemblement mais davantage dans une conception hégémonique.
Cela n’est pas vrai pour tous les Verts puisque, dans certaines villes comme Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, des listes d’union de la gauche se présenteront aux suffrages. Des Verts figurent sur ces listes. Je m’en réjouis.
Par contre, à Lille et dans ses communes associées, le clanisme l’a emporté sur la volonté de servir la population de ces communes. Les écolos, usant du mensonge et de la calomnie à l’encontre des maires socialistes sortants, ont rejeté les propositions de regroupement qui leur étaient faites. Le sens politique n’est pas apparu comme étant la qualité première de ces interlocuteurs. Ils ont préféré privilégier leur clan plutôt que de servir la population.
Les électrices et les électeurs ne seront pas dupes. Entre l’utopisme irresponsable de ces ambitieux et le réalisme rationnel de la Gauche, ils sauront choisir et accorderont leur confiance aux maires socialistes sortants.
