Réagissez !

lundi 17 février 2020

Réseaux antisociaux

Lorsqu’en 1972 l’Américain Ray TOMLINSON et le Britannique Tim BERNERS-LEE ont inventé « Internet », ils n’imaginaient certainement pas l’usage abusif qu’en font certains aujourd’hui. Ils contribuaient simplement à faciliter la communication entre les hommes. Ils ouvraient des possibilités d’enrichissements culturels inégalés.

Malheureusement, presque cinquante ans plus tard, on constate le dévoiement de cette technologie qui aurait dû servir uniquement la Liberté et la Démocratie à travers le Monde et même à les renforcer.

Ces fameux « réseaux sociaux », tant prisés par certains qui en ont fait une seconde nature, sont particulièrement « antisociaux » tant ils contrarient et même détruisent dans de nombreux cas les relations humaines et, par voie de conséquence, des vies d’hommes ou de femmes.

L’actualité nous fait prendre conscience des dangers de l’usage de ce mode de diffusion. Il est urgent qu’à l’échelle d’un pays, en l’occurrence la France, mais aussi au niveau international, les responsables politiques définissent les règles de protection et de contrainte pour les utilisateurs de ces systèmes. Il est grand temps que les adeptes de « Facebook », « Twitter »,  « Instagram » ou autres ne puissent plus se permettre de diffuser n’importe quoi sur n’importe qui.

L’information dont chacun a besoin doit se faire dans le respect des principes de Liberté et de Démocratie. Des professionnels en ont la charge. Ce sont les journalistes et, plus largement, les communicants. Ils obéissent à des règles déontologiques. La loi fixe le cadre de ce qui devient public. L’état actuel du Droit n’est manifestement pas suffisant pour garantir le bon usage de ces moyens nouveaux.

Trop nombreux sont les praticiens de ces « réseaux sociaux » qui répandent leur venin ou de fausses informations qui, pour un temps plus ou moins long, constituent la vérité, pour que le législateur ne réagisse pas.

Ce n’est pas à partir de ce blog que je vais rédiger une proposition de loi. Cela appartient aux Parlementaires en fonction. Il ne faudrait pas que ceux qui ont conçu « Internet » soient considérés, aujourd’hui, comme les « apprentis sorciers » de Paul DUKAS, incapables d’arrêter une machine infernale.

Liberté d’expression et de diffusion certes, mais jamais quand elle porte atteinte à celle des autres. Le cadre juridique existe à travers des dispositions du Code Pénal et du Code Civil. Il est urgent d’en corriger les lacunes.