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jeudi 28 novembre 2019

Cinq décembre

Tout le monde s’accorde à dire que le 5 décembre 2019 sera une date importante pour la France et les Français.

Le mouvement social annoncé pour ce jour-là occupe, ces derniers temps, le devant de la scène politique.

Les médias, et notamment les chaînes d’information continue, ont un « os à ronger » et ne s’en prive pas. Tant mieux si cela contribue à donner aux citoyens tous les éléments nécessaires à leur propre analyse d’une situation particulièrement complexe.

Les responsables politiques y vont tous de leurs commentaires et expliquent leur positionnement en regard du problème numéro un qui est posé, celui de la réforme de notre système de retraite.

L’extrême-droite tergiverse. Alors qu’elle n’est pas un défenseur habituel des mouvements sociaux et des organisations syndicales, elle ne veut pas se couper de son électorat populaire prêt à en découdre avec un pouvoir qui ne lui donne pas satisfaction, loin s’en faut.

La Droite a repris à son compte la formule du « ni-ni » chère au macronisme. Elle ne soutiendra pas la grève mais elle s’oppose aux modifications envisagées. On se demande d’ailleurs pourquoi car la réforme concoctée privilégie les théories libérales et mondialistes qu’elle défend idéologiquement.

La Gauche, dans son ensemble, apportera son soutien et sera présente à travers ses différentes composantes, dans les manifestations prévues.

N’oublions pas que si la réforme du système de retraite constitue le thème principal du mouvement social du 5 décembre, c’est l’ensemble de la politique sociale du Chef de l’Etat et de son gouvernement qui est dénoncée. La situation dans l’Education Nationale, dans les hôpitaux, dans la police, chez les étudiants est insupportable. Il est grand temps de dire haut et fort au Président de la République qu’il doit reconsidérer sa position.

Deux tiers des Français approuvent le mouvement du 5 décembre. Ce ne sont pas les arguments démagogiques de certains macronistes dénonçant à l’avance les conséquences désagréables d’une grève dans les transports qui les feront changer d’avis.

Alors qu’on observe une hausse des indicateurs de pauvreté, le Président de l’Assemblée Nationale, Monsieur FERRAND, qualifie de pleurnichards ceux qui dénoncent les incohérences de la politique gouvernementale. Nous serons nombreux le 5, non pas pour nous lamenter et pleurnicher, mais pour forcer le pouvoir en place à prendre en compte le besoin de justice sociale dont notre pays a besoin.