Tout
le monde s’accorde à dire que le 5 décembre 2019 sera une date importante pour
la France et les Français.
Le
mouvement social annoncé pour ce jour-là occupe, ces derniers temps, le devant
de la scène politique.
Les
médias, et notamment les chaînes d’information continue, ont un « os à
ronger » et ne s’en prive pas. Tant mieux si cela contribue à donner aux
citoyens tous les éléments nécessaires à leur propre analyse d’une situation
particulièrement complexe.
Les
responsables politiques y vont tous de leurs commentaires et expliquent leur
positionnement en regard du problème numéro un qui est posé, celui de la
réforme de notre système de retraite.
L’extrême-droite
tergiverse. Alors qu’elle n’est pas un défenseur habituel des mouvements
sociaux et des organisations syndicales, elle ne veut pas se couper de son
électorat populaire prêt à en découdre avec un pouvoir qui ne lui donne pas
satisfaction, loin s’en faut.
La
Droite a repris à son compte la formule du « ni-ni » chère au
macronisme. Elle ne soutiendra pas la grève mais elle s’oppose aux
modifications envisagées. On se demande d’ailleurs pourquoi car la réforme
concoctée privilégie les théories libérales et mondialistes qu’elle défend
idéologiquement.
La
Gauche, dans son ensemble, apportera son soutien et sera présente à travers ses
différentes composantes, dans les manifestations prévues.
N’oublions
pas que si la réforme du système de retraite constitue le thème principal du
mouvement social du 5 décembre, c’est l’ensemble de la politique sociale du
Chef de l’Etat et de son gouvernement qui est dénoncée. La situation dans
l’Education Nationale, dans les hôpitaux, dans la police, chez les étudiants
est insupportable. Il est grand temps de dire haut et fort au Président de la
République qu’il doit reconsidérer sa position.
Deux
tiers des Français approuvent le mouvement du 5 décembre. Ce ne sont pas les
arguments démagogiques de certains macronistes dénonçant à l’avance les
conséquences désagréables d’une grève dans les transports qui les feront
changer d’avis.
Alors
qu’on observe une hausse des indicateurs de pauvreté, le Président de
l’Assemblée Nationale, Monsieur FERRAND, qualifie de pleurnichards ceux qui
dénoncent les incohérences de la politique gouvernementale. Nous serons
nombreux le 5, non pas pour nous lamenter et pleurnicher, mais pour forcer le
pouvoir en place à prendre en compte le besoin de justice sociale dont notre
pays a besoin.