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jeudi 4 avril 2019

Se rassembler pour l’Europe


Le Parti Socialiste est en ordre de marche pour les Elections Européennes du 26 mai prochain.

A la mi-octobre 2018, il a adopté un texte « Changeons d’Europe » voté par une très large majorité des militants. Déplorons que l’un d’entre eux, Emmanuel MAUREL, ait quitté le PS pour rejoindre MELENCHON après avoir été battu, les socialistes ne retenant pas le texte qu’il avait proposé.

Curieuse conception de son appartenance à un parti.

Ce 2 avril, les mêmes militants socialistes ont voté, pour près de 80 % d’entre eux, pour désigner leurs représentants qui figureront dans une liste de rassemblement conduite par Raphaël GLUCKSMANN.

De ce vote, il faut d’abord retenir l’approbation massive de la stratégie proposée par Olivier FAURE, Premier Secrétaire, et la direction du Parti : celle du rassemblement.

Le second élément qu’il faut souligner, c’est que les membres du PS ont voté et ont donc choisi. C’est un bel exercice de démocratie qui mérite d’être mis en exergue car rares sont les formations politiques qui auront organisé ce processus préalable à toute élection : avoir un programme décidé et des candidats désignés par les adhérents.

On me rétorquera que la décision a été prise ailleurs, au niveau du Premier Secrétaire.

Faux ! Elle a été préparée par les responsables mais ce sont bien les adhérents qui ont approuvé ce qui leur était proposé.

Imagine-t-on chaque membre du Parti, devant sa feuille blanche, dressant une liste portant les noms de celles et de ceux qu’il voudrait voir siéger au Parlement européen.

Imagine-t-on cette même personne, devant une autre feuille blanche, rédigeant un programme européen.

Je suis attaché foncièrement à la démocratie mais celle-ci doit être organisée. Ce fut le cas.

On pourrait également me rétorquer que le faible taux de participation entache le résultat. Les absents ont toujours tort dit-on. C’est vrai dans le cas présent.

La campagne électorale va démarrer et les citoyens auront à choisir l’une des nombreuses listes en présence. N’oublions pas qu’il n’y a qu’un seul tour et que c’est le 26 mai, et le 26 mai seulement, qu’il faudra choisir.

Nombreux sont les électeurs de gauche qui déplorent cet éparpillement que nous connaissons depuis deux ans. Une occasion est offerte d’engager le rassemblement indispensable des organisations qui veulent une gauche responsable.

Il importera donc de signifier aux « diviseurs », HAMON et JADOT, qu’ils ont tort de ne pas s’associer au rassemblement proposé. C’est le 27 mai que nous constaterons qu’ils se sont trompés.