Un
grand quotidien national du soir, le journal « Le Monde », consacre
un quart de page, dans son édition de mercredi, à la venue de François HOLLANDE
à Lille, le 18 Juin dernier.
Cet
article rend compte d’un événement qui s’est déjà produit dans de nombreuses
villes de France : l’ancien Président de la République a écrit un livre,
« Les leçons du pouvoir », qu’il vient dédicacer pour ceux de ses
lecteurs qui le souhaitent.
L’incontestable
réussite de ces manifestations, le succès de librairie de l’ouvrage,
l’impressionnante réaction des militants socialistes que François HOLLANDE
rencontre, chaque fois qu’il se trouve dans une région, tout cela ne peut
qu’interpeller toutes celles et tous ceux qui s’intéressent à la vie politique.
Au
premier rang de ceux-là, ce sont les adhérents du Parti Socialiste qui doivent
trouver là des raisons de croire en l’avenir de leur Parti.
Ce
dernier serait en voie de disparition selon certains commentateurs. Il est vrai
que beaucoup l’ont quitté, et non des moindres. Les deux
« finalistes » de la primaire, VALLS et HAMON ont déserté. Quel
courage politique !
Le
Parti Socialiste a, depuis sa création en 1905, un fonctionnement démocratique.
Les débats y sont libres, ce que ne comprennent pas toujours ceux qui sont à
l’extérieur. Cette démocratie interne a comme conséquence de déterminer une
position par une majorité qui peut parfois être unanime.
Certains,
dans les rangs du PS, n’acceptent pas ce mode de fonctionnement. Ce fut le cas
des frondeurs durant tout le quinquennat précédent. On ne dénoncera jamais
assez le mal produit par ces derniers. Celles et ceux qui les ont encouragés
portent également une lourde responsabilité.
Il
est vrai aussi que MACRON et MELENCHON ont, l’un et l’autre, l’objectif de
« tuer » le PS. Ils n’y parviendront pas.
Dans
notre histoire, de grands hommes ont défini le Socialisme : JAURES, BLUM,
MITTERRAND sont des références pour celles et ceux qui, en France, mènent le
combat politique pour tendre vers cet idéal.
François
HOLLANDE, à Lille comme il le fait ailleurs, a convaincu les militants qu’il
rencontre que le Socialisme est porteur et défenseur de valeurs qui, elles, ne
disparaîtront pas. Les départs, les trahisons, les critiques parfois acerbes
n’auront pas d’effet sur son avenir. Encore faut-il qu’il s’exprime.
François
HOLLANDE y contribue. D’autres doivent y œuvrer, en particulier Olivier FAURE,
le Premier Secrétaire. Ce doit être aussi la mission de toutes celles et tous
ceux qui exercent une responsabilité au nom du Socialisme.