On
a coutume de dire que lorsqu’un sondage donne des résultats qui ne
correspondent pas à ses espérances, il n’est pas fiable. Pourtant, on se
souvient qu’à l’élection présidentielle de l’an dernier, le pourcentage de voix
attribué à Benoit HAMON par les organismes spécialisés avant le vote a
correspondu pratiquement à ce qui a été constaté dans les urnes.
Alors
lorsqu’un sondage est bon, pourquoi ne pas envisager l’avenir tel qu’on
souhaite qu’il se réalise. C’est le cas à partir des informations communiquées
avant le débat télévisé de ce mercredi soir.
Le
sondage en question a été réalisé par l’institut Harris, organisme de bonne
réputation, à la demande du Figaro et de LCI, médias organisateurs du débat,
sur le thème « les Français et le Parti Socialiste ».
C’est
un échantillon de 1 590 personnes qui a servi de base. Quelques-uns des
chiffres rassemblés ont été présentés aux téléspectateurs. Cela concerne
l’image et la perception du Parti Socialiste dans l’opinion ou les attentes de
cette même opinion.
Je
regrette qu’à l’occasion de ce débat télévisé, deux résultats dudit sondage
n’aient pas été évoqués.
Le
premier est relatif à l’action de François HOLLANDE : 54 % de ses
électeurs au premier tour, en 2012, estiment que leur candidat a un bon bilan.
Le
second porte sur la préférence des Français interrogés en regard des 4
candidats au poste de Premier Secrétaire. J’ai noté avec une grande
satisfaction que, pour l’ensemble des personnes sondées, 14 % estiment que
Stéphane LE FOLL ferait le meilleur leader du Parti Socialiste contre 3 % à
Olivier FAURE, 2 % à Emmanuel MAUREL et 1 % à Luc CARVOUNAS.
Il
est vrai que 80 % ne se prononcent pas, considérant qu’ils ne connaissent pas
suffisamment les candidats.
Par
contre, les sympathisants du Parti Socialiste du panel placent Stéphane LE FOLL
à 38 %, Olivier FAURE à 5 %, Emmanuel MAUREL à 4 % et Luc CARVOUNAS à 1 %. Cela
confirme le sondage du 28 Février dernier.
On
m’objectera, à juste titre, que les personnes interrogées et qui contribuent à
ce résultat sont des sympathisants, par forcément des militants qui voteront le
15 Mars prochain. C’est exact.
Je
le disais dans mon blog du 1er Mars : si les adhérents d’un
parti, le Parti Socialiste en l’occurrence, ne tiennent pas compte de ce que
souhaitent ceux qui soutiennent ce parti, ce dernier se coupe de l’opinion. On
en a constaté les conséquences en Avril 2017.
Une
hirondelle ne fait pas le printemps et un sondage n’est pas l’élection
elle-même. C’est vrai.
Il
n’empêche…
