Nombreux
sont les sujets touchant à la vie politique qui retiennent mon attention
aujourd’hui.
La
réforme constitutionnelle envisagée par le Président de la République en est
un. Le Président du Sénat a fait connaître son point de vue et celui de ses
collègues. Le processus va continuer de se dérouler. Attendons de connaître les
propositions du Gouvernement pour les analyser. Rien n’est intangible si ce
n’est une remise en question de la Démocratie. Nous y reviendrons.
Le
discours de Monsieur MACRON s’adressant aux agriculteurs a montré une nouvelle
fois l’habileté du personnage pour « endormir » son auditoire. Les
problèmes du monde rural n’en sont pas réglés pour autant.
La
situation dans les prisons a du mal à se débloquer. On ne peut pas s’en
réjouir. On ne peut que se demander si le gouvernement a bien mesuré
l’importance de ce service public régalien que constitue la justice avec son
système pénitentiaire.
Le
forum économique de Davos et les déclarations qui y sont faites mériteraient
quelques commentaires, notamment sur les inégalités qui se développent en
France et dans le monde.
Sur
tous ces sujets, se trouveront sûrement des opportunités pour en reparler.
Militant
socialiste de longue date, c’est l’avenir de mon parti qui me préoccupe le
plus.
Parce
que je suis très attaché au pluralisme politique dans notre République, je
souhaite plus que jamais que le PS se donne les moyens d’être en situation
d’opposition crédible au libéralisme et au populisme, qu’il soit de droite ou
de gauche.
Le
congrès qui se prépare en est l’occasion. Ne la gâchons pas.
Nous
connaîtrons, cette fin de semaine, les propositions d’orientation formulées par
les prétendants à la responsabilité de Premier Secrétaire.
Ils
sont quatre ou cinq à ambitionner cette fonction. Je réfute vigoureusement les
commentaires qui parlent de divisions. Quand comprendra-t-on dans « l’intelligentsia »
de ce pays que le Parti Socialiste est une organisation démocratique au sein de
laquelle l’expression de la diversité des points de vue est une règle
fondamentale.
Nous
n’avons pas toujours été bons ces derniers temps, et notamment au cours du
quinquennat de François HOLLANDE, pour respecter une autre règle fondamentale
de la Démocratie : quand une décision est prise par la majorité, elle
s’applique à tous, même à ceux qui l’ont combattue avant le vote.
Le
comportement des « frondeurs » au cours de la précédente législature
aura été l’illustration de ce qu’il ne faut pas faire quand on est démocrate.
On voit où cela nous a conduits.
Le
choix de l’orientation du Parti se fera en même temps que le choix de la
personne qui l’incarnera. L’un n’ira pas sans l’autre.
Les
militants qui voteront devront donc retenir, non seulement la politique
préconisée pour accompagner la refondation nécessaire, mais aussi, et surtout
dans la période actuelle, la personne qui sera la plus déterminée, la plus
convaincante, la plus crédible dans son expression, la plus audible face aux
adversaires.
Je
le disais dans mon précédent blog : c’est notre avenir qui en dépend.
C’est aussi celui de la Démocratie.