Nous y sommes : l’année 2018 a déjà neuf jours.
Je renouvelle mes vœux de bonne année, de bonne santé et de réussite à toutes
celles et tous ceux qui me lisent.
Après l’ « annus horribilis » que la
gauche et les socialistes ont connu en 2017, l’an nouveau doit être abordé avec
une détermination sans faille pour que le Parti Socialiste retrouve la place
qu’il n’aurait jamais dû quitter dans le paysage politique français.
La tâche est immense. Elle sera longue et difficile.
Ce ne sont pas des raisons pour y renoncer. Un parti politique ne se développe
que si l’opinion et les Français, adhèrent à l’idée même de son rôle avant
d’approuver ses propositions.
Cependant, pour retrouver sa place, le Parti
Socialiste doit être porteur d’une politique susceptible de résoudre les
problèmes qui se posent. En même temps, il doit s’inscrire dans une démarche de
rénovation.
Cela nécessite donc l’élaboration d’un projet abordant
les multiples aspects de la vie collective. Il ne s’agira pas d’apporter des
réponses à tout, tel un catalogue d’un grand magasin. Il s’agira d’abord
d’exposer les problématiques de la France d’aujourd’hui, dans l’Europe et dans
le monde, et d’établir un calendrier et une méthode pour la réflexion
collective qui précédera les orientations arrêtées.
C’est dire l’importance du prochain Congrès qui se tiendra
début avril.
Il serait question de simplifier les procédures un peu
lourdes utilisées lors des précédents congrès. Tant mieux.
Néanmoins, il y aura « in fine » un texte
d’orientation qui sera retenu par la majorité (pourquoi pas l’unanimité) des militants.
Les rédacteurs ne manqueront pas. Les sensibilités
différentes qui ont toujours caractérisé le Socialisme depuis un siècle et demi
s’exprimeront. Au bout du compte, il faudra choisir.
Pour ce qui me concerne, je militerai toujours pour un
socialisme de la responsabilité tel que le défendait Jean Jaurès avant d’être
assassiné en 1914 : « Aller à l’idéal mais prendre en compte la
réalité ».
Si, collectivement, les Socialistes ont la sagesse de
choisir cet objectif, alors tout redevient possible.
Restera le choix des personnes. Ce n’est pas le plus
facile car les ambitions légitimes ne manquent pas. Diriger le Parti
Socialiste, incarner la Gauche, celle de la responsabilité, nécessitent pour le
moins une certaine expérience.
Le rajeunissement, le renouvellement sont toujours
nécessaires à la pérennité d’une organisation. Ce n’est pas pour autant qu’il
faut « faire table rase » de ce qui a été. Le juste compromis entre
les deux est, là encore, indispensable.
Mon choix n’est pas fait. Les candidats éventuels ne
sont pas tous connus. Stéphane LE FOLL a déclaré publiquement sa candidature.
Je m’en réjouis.
L’avenir
proche nous éclairera sur toutes ces questions.