La vie
politique française connaît, depuis quelques semaines, une profonde mutation.
Lorsqu’une espèce vivante mute, il arrive que des dérèglements interviennent et
ce qui en sort peut parfois ressembler à un monstre.
Personne ne
peut dire aujourd’hui ce qui ressortira de ce changement. Nos institutions vont
jouer leur rôle et le peuple souverain va décider de son avenir.
La Gauche
et la Droite, les progressistes et les conservateurs font référence à des
valeurs fondamentales différentes même s’ils en partagent quelques autres comme
l’attachement à la Démocratie, par exemple. Entre ces deux courants de pensées
historiques qui ont marqué notre vie démocratique depuis la Révolution Française ,
un magma communément appelé centre, rassemble plus ou moins d’audience dans
l’opinion.
Aujourd’hui,
selon les sondages, c’est ce centre qui semble avoir la préférence d’une
majorité de Français qui se laisse convaincre qu’on peut être et de gauche et
de droite.
Il n’est
pas trop tard pour les électrices et les électeurs qui ont voté pour les
candidats socialistes à l’occasion de précédents scrutins de reconsidérer leur
choix s’ils envisagent de voter pour le candidat macroniste de leur
circonscription.
Etre de
gauche, c’est vouloir davantage de justice sociale. Rappelons au passage que la
protection sociale des Français (retraite, santé, chômage) a été sauvegardée
durant le quinquennat de François Hollande malgré les difficultés économiques.
Par
ailleurs, ce sont 200 000 emplois qui ont été créés au cours de l’année
écoulée.
En nommant
un Premier Ministre de droite, le Président de la République a choisi un homme
qui a voté contre le compte pénibilité, contre le tiers-payant généralisé,
contre la refondation de l’école, contre les textes sur l’égalité hommes-femmes.
Le 18 juin
prochain, une majorité sera désignée à l’Assemblée Nationale. Sa composition
est plus qu’incertaine, nonobstant les sondages ou les résultats du vote des
Français de l’étranger (seulement 20 % de votants !) qui donnent la
victoire aux candidats macronistes.
Sur
l’échiquier politique français, parmi les principales forces en présence, la
Droite classique, l’extrême-droite, les macronistes, le populisme irresponsable
de Mélenchon, il est évident que, seul, le Parti Socialiste et ses candidats
constituent les véritables porteurs des valeurs de la Gauche responsable.
Voter à
gauche, c’est voter socialiste.
