Avec la
nomination du nouveau gouvernement qui a fait suite aux élections législatives,
la France est quasiment en ordre de marche.
Elle le
sera définitivement le 4 juillet prochain lorsque le Premier Ministre aura
présenté les grandes lignes de son action à venir à l’occasion d’un discours de
politique générale assorti d’un engagement de la responsabilité de son
gouvernement devant le Parlement.
Là, nous
saurons plus précisément, du moins je l’espère, ce qui attend les Français en
matière de lois à venir.
Depuis
bientôt deux mois nous sommes dans une sorte de nébuleuse politique, éclairée
faiblement par les déclarations d’intentions du candidat Macron.
On peut
également tirer quelques enseignements de la composition des deux gouvernements
installés depuis le 7 mai. Ils sont constitués de Ministres de droite et
d’anciens socialistes qui ont fait le choix de trahir leur famille d’origine.
Lorsque
Monsieur Sarkozy, en 2007, a
nommé au gouvernement Fillon d’alors, messieurs Kouchner, Jouyet, Besson, tous
trois anciens socialistes, il n’en a pas mis en place pour autant un
gouvernement de gauche. Il en est de même pour Monsieur Macron, aujourd’hui.
Nous sommes
donc bien devant une forme de social-libéralisme dont on attend qu’elle soit
davantage sociale que libérale. Mais, de cela je doute, compte tenu de certains
ministres, Monsieur Philippe en tête, qui se sont opposés aux avancées sociales
mises en œuvre entre 2012 et 2017.
L’action
politique n’est pas chose facile car elle dépend des hommes et que les hommes
sont faillibles. On l’a constaté à travers les « exfiltrations » du
gouvernement de Messieurs Ferrand, Bayrou et de ses deux amies du MODEM.
Manifestement,
le Président de la République ne disposait pas de toutes les informations
nécessaires sur les libertés prises par quelques-uns de ses supporters avec la
loi et la morale.
Loin de moi
l’idée d’être un censeur ou un juge. Je ne fais qu’observer des situations
confirmées, jour après jour, par des témoignages concordants.
Qu’en
aurait-il été si ces situations avaient été dévoilées plus tôt ? On ne le saura
jamais. Cependant, là encore, j’observe que la candidate macroniste dans la 2ème
circonscription du Nord, reprise de justice et menteuse récidiviste, a été
sévèrement éliminée au 2ème tour quand ont été connues entre les
deux tours seulement, malheureusement, les malversations auxquelles elle
s’était livrées.
Je le
disais : l’action politique n’est pas chose facile. Encore faut-il la
mener dans la rigueur et la fidélité à ses engagements.
Nous
verrons si ces principes sont respectés par la nouvelle majorité.