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vendredi 7 avril 2017

Etre présent au 2ème tour

Deux jours après un faux débat télévisé qui fut en réalité un mauvais spectacle médiatisé, force est de constater qu’une part importante de l’opinion n’a pas encore fait son choix. Les sondages continuent de faire l’élection par anticipation.

Pour un citoyen responsable, désirant participer à son avenir et persuadé que cela passe par un bulletin de vote, le choix est pourtant relativement simple. Il s’agit d’opter entre une organisation de notre vie collective soit à partir d’options libérales, conservatrices et donc sources d’inégalités et d’injustices, soit d’options progressistes permettant à la solidarité d’être la référence.

A partir de cette évidence, il est facile d’établir une répartition des onze candidats du 1er tour dans l’une ou l’autre des formes d’organisation.

J’entends bien Monsieur Macron expliquer doctement qu’il n’est ni dans l’une, ni dans l’autre. Il faut manquer d’objectivité pour ne pas reconnaître que le libéralisme économique est sa règle, même s’il y met parfois un peu de progrès social.

Madame Le Pen essaie de faire croire depuis des années que Droite et Gauche c’est pareil. Il faut être sourd et aveugle pour ne pas prendre en compte ses intentions, non seulement racistes et xénophobes et donc dangereuses, mais aussi créatrices de situations profondément inégalitaires entre les Français.

Je ne ferai pas de commentaires sur les différents candidats qui se réclament de la Gauche car je souhaite qu’ils se rassemblent au 2ème tour pour battre la Droite de Monsieur Fillon.

J’ai dit et je répète que Benoît Hamon étant le candidat de mon parti, je souhaite qu’il soit présent au 2ème tour.

Michel Sapin, Ministre de l’Economie et des Finances, vient de faire connaître sa position : il votera Benoît Hamon par loyauté. Cela ne l’empêche pas de critiquer ceux qui ont amené le Président de la République à renoncer à être lui-même candidat à sa succession.

Je préfère cette position à celles de Jean-Yves Le Drian ou Manuel Valls. C’est dire combien je souhaite qu’elle soit partagée par toutes celles et tous ceux qui ont, comme moi-même, soutenu indéfectiblement François Hollande pendant tout son quinquennat. C’est la condition indispensable pour éviter le retour du libéralisme, voire, plus dangereusement, l’avènement d’un système politique d’extrême-droite, inconcevable au pays des Droits de l’Homme.