Réagissez !

vendredi 24 mars 2017

Principes et valeurs

Décidemment, la vie politique n’est pas « un long fleuve tranquille ». Les événements de cette semaine, et d’hier en particulier, en attestent.

Les accusations du candidat Fillon à l’encontre du Président de la République et de l’existence d’un « cabinet noir » sont indignes d’un prétendant à la fonction.

Les ralliements d’élus et de responsables socialistes, dont des membres du Gouvernement, au candidat Macron, contribuent à un affaiblissement de la Gauche déjà mise à mal par les attaques permanentes du candidat Mélenchon en direction du Parti Socialiste.

Comme je l’écrivais le 16 mars dernier, l’action politique ne doit pas laisser la place aux états d’âme mais au contraire s’appuyer sur la détermination de ses acteurs qui, elle-même, trouve sa raison d’être dans le respect de principes et de valeurs.

Personnellement, c’est ce qui a toujours constitué ma ligne et, d’une certaine façon, ma « boussole ».

C’est pourquoi, je dis et je répète que je désapprouve celles et ceux qui, comme le Ministre Le Drian, s’engagent derrière le candidat Macron dont la ligne « ni-ni » n’a pas de sens, tant est grande la différence entre la Gauche et la Droite.

J’ai expliqué la semaine dernière pourquoi je voterai Hamon le 23 avril. Cela m’a valu des réactions de lecteurs de ce blog, certains approuvant, d’autres me reprochant de faire passer mon Parti avant mon Pays.

Bien entendu, je ne partage pas ce genre de critiques.

Dans une Démocratie, dans une République, les partis politiques ont un rôle essentiel, celui de rassembler, non seulement des militants mais surtout des électeurs qui partagent la même vision de leur avenir. Qu’a fait le candidat Macron avant de s’engager dans cette campagne électorale ? Il a commencé par créer un rassemblement qu’il dénomme « mouvement » pour faire moderne mais qui n’est ni plus ni moins qu’un parti « attrape-tout ».

Dans un mois, les Français voteront. Ce sera le 1er tour. Il sera déterminant car il ne laissera alors le choix qu’entre les deux candidats arrivés en tête.

L’heure n’est plus aujourd’hui à se lamenter ni sur les dysfonctionnements du passé récent, ceux du Parti Socialiste notamment, ni sur les insatisfactions ressenties par une partie de ceux qui ont voté pour François Hollande en 2012.

La Gauche et la Droite française sont des réalités. L’avenir de la France passe par le choix entre l’une de ces deux sensibilités. Pour ce qui me concerne, je préfère le candidat du progrès social, Benoît Hamon, à celui d’une droite qui n’ose pas dire son nom et qui s’abrite derrière un social-libéralisme de circonstance.