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lundi 20 février 2017

Non à l’invective !

Dans une formule à l’emporte-pièce, Mélenchon a été injurieux à l’égard du Parti Socialiste. Il ne veut pas « s’accrocher au corbillard du Parti Socialiste ».

De tels propos ne grandissent pas son auteur même si on ne peut que s’attendre à de telles références pour celui qui est devenu le croque-mort et le fossoyeur de la Gauche.

Un peu plus de décence eut été de mise de la part d’un individu qui doit toute sa carrière politique au Parti Socialiste.

Mais c’est ainsi, et il est dommage que notre société favorise la promotion de ceux qui la trahissent.

Il est vrai que le personnage à l’égo démesuré (et c’est un euphémisme) est coutumier des propos à l’emporte-pièce.

Il est désapprouvé, même parmi ses soutiens, puisque des militants et des responsables communistes s’en désolidarisent.

Ils ont raison, car si la Gauche est plurielle, son union indispensable ne peut se faire que sur des bases politiques claires et non sur l’invective.

Désormais, il importe que cette désapprobation manifestée par quelques uns soit largement partagée par l’électorat de gauche. C’est lui qui fera la différence. C’est lui qui devra choisir entre l’utopie irréaliste et la mise en œuvre d’une politique respectueuse de nos valeurs fondamentales.

Depuis que la Gauche est organisée, et cela remonte à plus d’un siècle, le Parti Socialiste a été régulièrement attaqué, vilipendé. Il a connu des échecs électoraux retentissants, et j’en ai vécus quelques-uns. Il a toujours été en capacité de reprendre l’initiative et de répondre aux attentes de nos concitoyens.

Les individus disparaissent mais les idées perdurent. Ceux qui les portent aujourd’hui seront remplacés par de nouvelles générations. C’est un phénomène inéluctable. Toute l’histoire de l’Humanité en témoigne.

Le Parti Socialiste n’est pas en voie de disparition, n’en déplaise à Mélenchon. Il a gouverné la France à plusieurs reprises aux cours des décennies écoulées. Il le fait aujourd’hui avec François Hollande. Il le fera demain si une majorité de Français le souhaitent.