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lundi 16 janvier 2017

Servir la Gauche

Le second débat préparatoire à la primaire de la Gauche a eu lieu hier soir.

Aura-t-il facilité le choix de celles et de ceux qui voteront dimanche prochain ? On ne peut pas répondre à une telle question d’une façon générale car chacun des téléspectateurs aura sa réponse.

Personnellement, j’ai constaté que Manuel Valls avait, une nouvelle fois, témoigné de sa capacité à diriger le pays à partir d’une approche réaliste et pragmatique de l’action politique.

Dussé-je me répéter, l’enjeu de cette primaire sera de désigner celui qui, en avril prochain sera en capacité de franchir le cap du 1er tour de l’élection présidentielle. Or, pour y parvenir, ce ne sera pas une approche utopique de l’action gouvernementale qui le permettra.

J’entends bien certains de mes amis politiques afficher leur soutien à tel ou tel candidat. C’est tout à fait la logique de la Démocratie.

J’en entends même adhérer aux théories de candidats hors primaires, Macron ou Mélenchon pour ne pas les nommer.

Ces points de vue, tout à fait respectables, sont sans doute satisfaisants pour l’esprit de ceux qui les expriment.

Ils desservent la Gauche.

Parce que, on ne peut le nier, la Gauche française traverse une période difficile, l’heure n’est pas aux tergiversations, aux divisions mais, bien au contraire, au rassemblement.

Faudra-t-il un échec retentissant comme les 5 % obtenus par Gaston Defferre en 1969 pour engager une période de reconquête comme cela fut le cas en 1971 avec François Mitterrand et Pierre Mauroy ?

L’Histoire doit permettre d’éviter les erreurs commises dans le passé sauf à considérer qu’on rebâtit mieux sur des ruines.

Les diviseurs, ceux d’aujourd’hui comme ceux qui depuis l’élection de François Hollande en 2012 n’ont eu de cesse que d’en contester l’action, détiennent aujourd’hui la réponse.

Il faut que la raison l’emporte.