Le gouvernement
n’a pas été censuré et c’est une bonne chose. Il pourra ainsi continuer de
réformer notre pays. Ces réformes entreprises depuis 4 ans, à l’initiative de
François Hollande, commencent à porter leurs fruits.
Oui, « ça
va mieux » comme le dit le Président de la République. Il précise
avec raison que cela ne va pas encore mieux pour tous les Français. Il faut
donc continuer.
La motion
de censure n’a pas été adoptée. Il n’y a pas eu de majorité pour la voter. C ’est normal. Nous
sommes dans une Démocratie où nos institutions fonctionnent à partir d’un débat
permanent entre la majorité et l’opposition.
On a
cependant assisté a un dysfonctionnement de notre système démocratique :
quelques députés, élus il y a 4 ans pour soutenir le Président de la République
et son gouvernement, ont eu l’intention de déposer, eux aussi, une motion de
censure. L’objectif était évident : obliger le gouvernement à
démissionner.
Si, en
droit, l’intention ne vaut pas action, dans le cas présent, le simple fait que
certains se soient organisés, à grand renfort de médiatisation, pour créer une
crise politique, justifie amplement que des sanctions soient prises à leur encontre.
Il appartient
aux instances statutaires du PS de se prononcer mais il est évident que, d’ores
et déjà, ces « frondeurs » doivent savoir qu’ils n’auront pas l’investiture
du Parti Socialiste s’ils prétendent être candidats aux élections législatives
de juin 2017.
Un autre
positionnement mérite également d’être relevé et dénoncé. Les députés
communistes et certains écolos n’ont pas hésité à voter une motion de censure
contenant des propositions ultra libérales.
Quel paradoxe
que ce positionnement de la part de ceux qui ne cessent de donner des leçons de
gauche. Cela ne devrait pas surprendre quand on se souvient de certains votes
communistes se mêlant aux voix gaullistes pour retarder la construction
européenne.
Pourtant,
malgré toutes ces vicissitudes qui perturbent la gauche, l’heure est plus que
jamais au rassemblement. Le 23 avril prochain, le 1er tour de l’élection
présidentielle se jouera à 3 : la Gauche, la Droite et l’Extrême-Droite. Il
faut pourtant ne pas oublier que le second tour, le 7 mai 2017 ne verra que 2
candidats s’affronter.
Les hommes
et les femmes de gauche de ce pays doivent tout faire pour que leurs
aspirations soient représentées dans ce second tour.
S’ils ne le font pas, ils
feront le jeu de la Droite. L ’intérêt
supérieur de la gauche passe évidemment par le rassemblement.