La théorie dite du genre n’est pas nouvelle. Depuis plusieurs décennies, elle permet aux adversaires de la promotion de la Femme dans la société d’argumenter contre des mesures prises par les gouvernements, qu’ils soient de Droite ou de Gauche.
Aujourd’hui, c’est une rumeur persistante qui circule dans l’opinion, rumeur amplifiée par ce que l’on appelle les réseaux sociaux.
Cette rumeur, totalement infondée, accuse l’Education Nationale, donc l’Etat et son gouvernement, de développer un enseignement qui remettrait en question les fondements de notre société.
Ce n’est pas une rumeur que de constater le caractère réactionnaire des adversaires des évolutions de la société.
La manifestation de ce dimanche, ses participants, les slogans scandés attestent de l’opposition de cette frange de notre collectivité à toute évolution législative à caractère progressiste.
Aujourd’hui, l’Ecole est la cible de ces opposants. Elle se substituerait à la famille pour préparer les enfants à être demain des citoyens convaincus de l’égalité entre les femmes et les hommes.
Nous savons qu’il y a encore beaucoup à faire dans ce domaine. La loi ne suffit pas. Elle est indispensable pour que le cadre juridique soit clairement défini. Elle ne serait pas suffisante si l’enseignement, mission dévolue à notre système éducatif, ne donnait pas aux enfants, garçons et filles, les moyens de bien comprendre comment corriger les effets des différences.
Une partie de la Droite et de l’extrême Droite, cultivant leur opposition aveugle à la politique du gouvernement n’hésite pas à recourir à des arguments fallacieux.
Hommes et femmes sont de genres différents, c’est évident. Il n’en est pas moins évident que les mêmes droits doivent leur appartenir.
C’est là une théorie fondamentale.
